Vente directe : un modèle qui a de l’avenir

Vente directe : un modèle qui a de l’avenir

Dans le baromètre « Société et Agriculture », réalisé par le Crédit Agricole et publié en février dernier, la vente directe est présentée comme une tendance de fond qui compte déjà de nombreux amateurs.

Selon un sondage Ipsos, 87 % des Français ont déjà acheté directement à un producteur, alors que près de 4 Français sur 10 s’avèrent être de vrais fidèles avec un ou plusieurs achats en direct chaque mois. Les fruits et légumes occupent le haut du panier de la vente directe pour 65 % des Français ; les œufs arrivent en seconde position (37 %), devant le lait et les fromages (32 %).

La vente à distance reste marginale

L’achat en direct se fait le plus souvent en face-à-face, soit sur les marchés (pour 46 % des Français), soit directement à la ferme (pour 44 %). En revanche, l’achat à distance est encore très marginal : seuls 15 % des Français l’ont déjà pratiqué, que ce soit via une Amap (7 %), leur comité d’entreprise (3 %) ou internet (2 %).

Alors que la qualité des produits arrive en tête des motivations (74 %), le soutien à la production locale se situe en deuxième place (55 %), avant le prix (43 %) ou les bénéfices pour la santé et la sécurité alimentaire (30 %).

Pour 48% des Français, le manque de producteurs à proximité et le manque d’information (31 %) sont aujourd’hui les principaux freins au développement de la vente directe.

Enfin, pour 83 % des Français interrogés, la vente directe constitue un modèle d’avenir. Preuve en est, les Français ayant déjà acheté à un producteur souhaitent le faire plus souvent (75 %). Quant à ceux qui n’ont jamais acheté en direct, 70 % d’entre eux souhaiteraient « s’y mettre ».

Télécharger le baromètre « Société et Agriculture » publié par le Crédit agricole

Vente directe de viande : étiquetage obligatoire en 2015

Vente directe de viande : étiquetage obligatoire en 2015

Un règlement européen de décembre 2013 impose l’étiquetage de l’origine des viandes fraîches et congelées de porcs, d’ovins, de caprins et de volailles. L’entrée en vigueur de ce règlement est prévue pour le 1er avril 2015. Le lieu d’élevage et d’abattage des animaux sera mentionné sur l’étiquette. Mais pas le lieu de naissance, comme c’est le cas en viande bovine.