Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production des céréales pour les années à venir.
Le résultat courant moyen de l’année 2023 a fortement diminué.
Ce dernier enregistre une diminution de 27 838 € sur cette campagne et se situe à 9 118 € en dessous de la moyenne des 5 dernières années. Cette observation s’explique principalement par :
Le recul global des marges brutes des cultures de 11 381 €/UTHe (prix de vente et hausse des intrants).
L’augmentation des charges de structure de 14 982 €/UTHe (rémunération salariés, cotisations sociales exploitant, électricité, assurances…).
Une diminution de la marge SFP/UTHe en retrait de 817 € également liée au coût des engrais. Globalement, on observe une baisse des capacités d’autofinancement (marge de sécurité) de 13 670 €/UTHe et des trésoreries de 8 557 €/UTHe.
Au regard de cette conjoncture nettement moins favorable que les deux précédentes campagnes, les investissements sont globalement freinés et le montant moyen investi recule de 13 %.
Retrouvez ici l’analyse économique de nos experts et les perspectives de l’aviculture pour les années à venir.
Les volailles connaissent un fort engouement en France, étant la seule viande à avoir vu sa consommation augmenter en 2023, avec une hausse de 3,6 % par rapport à 2022. Chaque habitant a consommé en moyenne 28,8 kg au cours de l’année (2ème viande la plus consommée en France derrière la viande de porc). Pour répondre à cette demande, la filière a déployé tous ses efforts pour relancer la production après plus de deux ans d’influenza aviaire, réussissant ainsi à augmenter sa production de 2 % en 2023. Cependant, elle fait face à une concurrence croissante d’importations à bas coût, qui ont progressé de 3,2 % par rapport à 2022. Les poulets, qui constituent près de 80 % des volailles consommées en France, sont particulièrement impactés par l’afflux massif de volailles. En 2023, 50 % des poulets consommés en France étaient encore importés.
Une demande croissante des consommateurs dans un contexte de hausse des prix
Malgré une inflation persistante sur les produits alimentaires, les volailles ont su se distinguer des viandes porcines, bovines et ovines qui ont vu leur consommation diminuer. Selon les indices des prix à la consommation de l’INSEE, l’indice des viandes a augmenté de 10,8 %, tandis que celui des volailles a progressé de 8,9 %. Cependant, il convient de nuancer ce dynamisme de consommation, car il est principalement attribuable à la viande de poulet, qui a crû de 3,1 %. En revanche, la consommation de viande de dinde et de pintade a reculé et la viande de canard, quant à elle, a connu une croissance de 12,4 %, soutenue par un regain de production et d’offre.
Un redressement de la production de volailles dans un contexte post-IAHP sans retrouver le niveau de production antérieure
En 2022, la production de volailles de chair a atteint des niveaux particulièrement bas en raison d’une épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) inédite affectant l’ensemble de la filière avicole. En 2023, ce secteur a continué d’être impacté par l’IAHP, avec une production ne commençant à se rétablir qu’à partir d’avril, grâce à l’apaisement de l’épizootie et à la levée progressive des restrictions de mise en place. C’est dans ce contexte que la situation des filières avicoles s’est malgré tout améliorée avec des abattages en augmentation de 2 %, mais qui restent en deça de la moyenne quinquennale des années 2018 à 2022.
Les filières Label Rouge et Bio, quant à elles, subissent l’arbitrage des consommateurs français qui ont tendance à se détourner des produits plus onéreux et à se diriger vers des produits standards qui montent en gamme. Les mises en place de volailles Label Rouge ont baissé de 5 % sur 2023. Quant au bio la production a reculé de 14 % par rapport à 2022.
Forte diminution du coût des matières premières pour l’alimentation des volailles
Le premier semestre de 2022 a été marqué par une augmentation sans précédent des prix des céréales et des tourteaux, en raison du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Cette tension sur les prix a progressivement diminué au second semestre 2022. En 2023, les prix ont significativement baissé, grâce à une offre mondiale abondante. Toutefois, il est important de nuancer cette baisse, car les prix demeurent supérieurs à ceux de 2021, restant élevés dans un contexte de forte demande et d’aléas climatiques.
Des exportations françaises de viandes de volaille en baisse
Les exportations françaises de viandes et préparations de volaille ont diminué de 5,8 %, malgré un contexte de reprise de la production par rapport à 2022 et plus particulièrement vers l’UE.
Des importations en hausse dans un contexte de consommation croissante
L’année 2023 a été caractérisée par une reprise progressive de la production, ce qui a quelque peu atténué l’augmentation des importations. Cependant, le déficit global des échanges de viande de volaille s’est à nouveau détérioré, tant en volume (- 447,7 ktec) qu’en valeur (- 1,2 milliard d’euros).
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production caprine pour les années à venir.
Après une année 2022 moyenne, un exercice 2023 plus encourageant
Après une année 2022 marquée par une forte inflation généralisée, certains postes, des charges comme des produits, retrouvent des niveaux similaires au passé. Les produits progressent davantage que les charges, améliorant les résultats des exploitations orientées lait de chèvre.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la cuniculture pour les années à venir.
En 2023, la filière en France a continué d’affronter plusieurs défis structurels et conjoncturels :
Baisse de la production :
La production de lapins en France a connu une tendance baissière depuis plusieurs années, et cette situation s’est poursuivie en 2023 avec une diminution des abattages de 8,6 %. Les coûts de production élevés, notamment liés à l’alimentation animale (qui a subi l’impact de la hausse des prix des matières premières), ont poussé de nombreux éleveurs à cesser leur activité.
Diminution de la consommation de viande de lapin :
La consommation de viande de lapin en France a tendance à diminuer depuis maintenant plusieurs années. En 2023, cette baisse s’est poursuivie, mais également en 2024 (environ 9 %). Le lapin reste une viande moins consommée dans la culture alimentaire française comparée à des viandes comme le poulet ou le porc.
Un marché à l’export stable, mais des importations qui progressent :
La France est de plus en plus dépendante des importations de viande de lapin (+11,4 % en 2023). Les volumes de lapins importés en provenance de Chine ont progressé fortement durant l’année (+36 %). Les exportations françaises de viande de lapin restent limitées. La baisse de la production nationale a aussi affecté les capacités d’exportation.
Enjeux de demain :
La demande sociétale pour un meilleur bien-être animal et des méthodes d’élevage plus respectueuses de l’environnement pousse le secteur à évoluer. En 2023, certains éleveurs ont commencé l’élevage en parcs ou en plein air.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production porcine pour les années à venir.
Durant l’année 2023, le prix de vente du porc reste exceptionnel. En effet, il se situe au-dessus de 2 €/kg de début 2023 jusqu’en septembre. La moyenne du prix 2023 au Marché du Porc Breton s’établit à 2.115€/kg contre 1.725 en 2022, soit une hausse de 23 %.
Cette progression du prix de vente s’explique par une réduction de la production en Europe. La fièvre porcine africaine et l’augmentation du coût de l’aliment sont les 2 facteurs principaux d’arrêt d’élevage et donc de cette baisse de production.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production laitière pour les années à venir.
Un exercice 2023 exceptionnel, dans la continuité de 2022
La forte progression du prix payé aux producteurs a profité à la consolidation financière et à l’amélioration des revenus des exploitations laitières. Le prix payé a amorcé une baisse sur fin 2023, en parallèle de la hausse conjoncturelle des charges (aliments, engrais, charges de structure notamment). Point de vigilance important face à l’inertie de la hausse des charges de structure.
Enjeu incontournable de sécurisation du revenu, dans un contexte de réchauffement climatique propice aux évènements climatiques exceptionnels.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.
Des prix de marché toujours en hausse, mais des coûts de production qui impactent le résultat
Le prix payé aux éleveurs a continué de progresser. Le facteur premier de cette hausse reste le manque de production, phénomène engagé depuis quelques années. Après une année 2022 délicate sur les aspects fourragers, 2023 a été favorable. Le point marquant reste la hausse des coûts de production, avec une forte évolution des charges opérationnelles qui pénalisent les niveaux de marge brute. La fin d’année 2023 laisse entrevoir des mois délicats à venir. Les conditions climatiques qui pénalisent la mise en place des cultures, conjuguées aux aspects sanitaires risquent de peser sur le niveau de performances.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière laitière pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 de la filière laitière
En 2022, l’EBE/UTH décolle à 87 226 €, bien au-dessus des moyennes de 50-60 000 € dégagées depuis plusieurs années, post crise laitière. Concernant l’utilisation de l’EBE, les rapports s’inversent, avec un disponible pour prélèvements qui frôle les 60% contre 40% historiquement. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 de la filière bovins allaitants
En 2022, l’EBE par UTH est de 65 000 €, bien au-dessus des années précédentes. Le revenu disponible pour l’exploitant double au regard des années antérieures, il représente 55 % de l’EBE. Malgré les bons résultats, leurs niveaux restent en dessous des moyennes de la « ferme Vendéenne ». . L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière caprine pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 de la filière caprine
Cette année 2022 particulière aura eu pour effet d’accentuer les écarts entre les meilleurs et moins performants. Près de 1 exploitation sur 10 ne permet pas de rémunérer l’éleveur, quand d’un autre coté la proportion d’éleveurs qui dégagent plus de 20 000 €/an passent de 74 % en 2021 à 84 %. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière porcine pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 de la filière porcine
L’année 2022 avait très mal débuté avec un coût de production en forte hausse et un prix de vente qui stagnait à des niveaux très bas. La guerre en Ukraine a entrainé une inflation générale des prix qui a impacté fortement le prix de l’aliment mais aussi le prix de la viande de porc. L’arrêt d’éleveurs en Europe, couplé aux fortes chaleurs de l’été 2022, ont accentué le déséquilibre offre/demande et les prix ont continué à progresser pour atteindre 2 € / kg à l’automne 2022. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière avicole pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 de l’aviculture
La filière volaille a fait face en 2022 à la plus grosse crise sanitaire de son histoire avec l’épidémie d’influenza aviaire. Sur le département, ce sont plus de 600 exploitations touchées par le virus et plus de 1 000 qui ont été contraintes à une période de non production de plusieurs mois. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière cunicole pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 des céréales
Depuis 2021, la valorisation s’est améliorée de 0.27€ / kg dans un contexte de meilleur équilibre entre l’offre et la demande. Les résultats complets de la filière sont ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière céréales et grandes cultures pour les années à venir.
L’analyse économique 2022 des céréales
L’année culturale 2022 se caractérise par une performance économique qui est supérieure aux années antérieures, que ce soit en termes de rentabilité, EBE / UTHe, ou de résultat courant / UTHe.
Nos conseillers spécialisés Cerfrance Vendée ont réalisé une analyse des résultats technico-économiques 2020 des différentes filières agricoles vendéenne, dont la filière aviculture.
Résultats économiques aviculture
La filière Volailles a dû faire face en 2020 à deux épidémies majeures, le COVID et la grippe Aviaire qui ont eu des conséquences importantes sur la demande et l’offre.
Une baisse des abattages en 2020
La baisse en 2020 / 2019 est de l’ordre de -1.6 % en volume avec des fortes disparités entre les espèces (Poulet + 0.1 %, Dindes + 1.6 %, Canards barbarie : – 15.7 %, Pintades – 14.2 %). Cette baisse est liée à la difficulté des filières de volailles festives (canard barbarie, Pintades).
Tous les résultats de la filières sont ci-dessous :