Références économiques BIO
Télécharger cette étude qui présente les résultats technico-économiques et financiers de clôtures 2012 des exploitations en production biologique rencontrées au niveau Pays de La Loire.
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Pour moderniser les outils de production dans le secteur des serres maraîchères, France Agrimer lance un appel à candidaure. Sont concernées : les producteurs de tomates, de concombres, poivrons, piments, aubergines, radis, salades (laitue, mâche, chicorée, jeunes pousses…), fraises, ainsi que les producteurs de plants maraîchers vendus à des entreprises agricoles, en agriculture conventionnelle ou biologique.
Objectif du dispositif :
Inciter à la réalisation d’investissements pour moderniser le parc de serres maraîchères Rationaliser la conception des nouvelles installations.
Ces investissements doivent contribuer à :
– améliorer l’efficacité énergétique ;
– favoriser la substitution énergétique au profit de sources d’énergie les plus compétitives ;
– favoriser les économies d’eau ;
– limiter l’utilisation des produits phytosanitaires.
Les démarches :
Télécharger le formulaire de demande d’aide
Plus d’infos ICI
Les céréaliers ont répondu présents encore cette année pour le rendez-vous annuel « Commercialisation des végétaux » organisé par CERFRANCE Vendée. Un premier état des lieux des résultats économiques des céréaliers sur les années 2012 et 2013 a été fait.
Résultats prévisionnels 2013
Après une année 2012 exceptionnelle en termes de volume et de prix de vente des végétaux, la récolte 2013 avec des rendements dans la moyenne quinquennale et le retournement du marché depuis le printemps 2013 génèrent une baisse significative du chiffre d’affaires des cultures de vente. Conjugué avec la poursuite de la hausse des charges opérationnelles (engrais, semences, frais de séchage du maïs grain principalement), la marge brute production diminue de 500 € / ha en moyenne sur la surface commercialisée. Les charges de structure ne sont pas en reste avec une progression continue et sensible depuis 2007, marquées par des frais de mécanisation en hausse (amortissements comptables, carburants, entretien…) et une augmentation des cotisations sociales liées aux bons revenus des années 2010 à 2012. Dans ce contexte, le résultat courant par UTH en 2013 atteindrait environ 20 000 € dans le marais et en plaine irriguée et 25 000 € en plaine non irriguée contre respectivement 69 490 €, 62 428 € et 57 279 € en 2012. Néanmoins, les revenus disponibles en trésorerie sont supérieurs compte tenu d’un niveau d’annuités bancaires inférieur aux amortissements et frais financiers cumulés du fait de l’autofinancement réalisé.
La commercialisation des végétaux : la production mondiale pèse sur les marchés mais la demande limite la chute des prix et ces derniers semblent stabilisés
Xavier ROUSSELIN de FRANCEAGRIMER a présenté son analyse du marché des céréales. Un bilan contrasté entre blé tendre et maïs. Malgré une production mondiale de blé supérieure de 50 millions de tonnes, les stocks ne remontent pas de manière significative, notamment chez les principaux exportateurs, compte tenu de la demande. Le disponible exportable important réalisé par les pays de la mer noire devrait laisser des opportunités au blé français sur la 2ème partie de la campagne et le démarrage du mois de novembre 2013 des exportations françaises vers l’Egypte est à confirmer sur les prochains mois.
Quant au maïs, les stocks se consolident du fait d’une production mondiale exceptionnelle, notamment chez le 1er exportateur que sont les USA avec une récolte record de 355 millions de tonne. La demande animale est présente du fait de l’attractivité du prix du maïs, notamment la demande chinoise, mais elle progresse moins que la production. D’ici la fin de campagne 2013/2014, les prix peuvent évoluer notamment au gré des récoltes sud américaines au printemps prochain (maïs et soja argentins et brésiliens) et à l’évolution des cultures de l’hémisphère nord pour la campagne 2014/2015 (blés russes fragilisés par les conditions climatiques, surface ensemencée en maïs au USA…). Le marché des céréales reste donc dépendant des aléas climatiques mais aussi des conjonctures internationales et des évènements politiques. Pour pallier ce manque de visibilité et cette extrême volatilité des cours, les conseillers CER FRANCE peuvent accompagner leurs adhérents à connaître leurs prix d’équilibre (le prix d’équilibre est le prix à partir duquel la culture va dégager un excédent de trésorerie après avoir couvert prélèvements, remboursements et autofinancement nouveau) et prendre les décisions de vente en connaissant leur impact financier sur la trésorerie de l’entreprise.
La PAC 2014-2020, un impact moins fort que la fluctuation des marchés pour les céréaliers
Les grands principes de la PAC 2014-2020 ont été abordés eu égards aux propositions de la commission européenne et arbitrages français connus à ce jour. Les Droits à Paiement Unique (DPU) vont disparaître fin 2014 au profit de nouvelles notions, paiement redistributif (surdotation des 52 premiers ha), paiement vert (lié au respect de 3 conditions principales que sont la diversité d’assolement, le maintien des prairies permanentes et les surfaces d’intérêt écologique) et Droit au Paiement de Base (DPB), socle de la nouvelle réforme. Le cadre budgétaire réduit et la convergence des aides au sein des exploitations françaises vont générer une baisse estimée chez les céréaliers du Sud Vendée équivalente à un prix de vente des végétaux entre 5 € / tonne et 10 € / tonne selon les situations.
Au regard du succès de cette après midi et de la satisfaction des adhérents présents, rendez-vous est pris pour une édition « 2015… je prépare la commercialisation de mes cultures ! » en novembre ou décembre 2014.
Le lundi 16 juin matin, de violentes averses de grêle ont fortement impacté les cultures dans la région de Fontenay le Comte. Les cultures accidentées doivent être signalées à la DDTM et les exploitants concernés doivent contacter leur assureur car les dégâts ne seront pas couverts par le fond calamité.
La zone touchée par la grêle sera couverte par un arrêté préfectoral. La zone sera délimitée à partir des déclarations des communes. Pensez à faire recenser votre sinistre auprès de votre mairie. Si la mairie n’ouvre pas de liste d’exploitations sinistrées, déclarez-vous directement auprès de la DDTM.
Vous pourrez, dans un second temps, envoyer une modification d’assolement. L’arrêté devrait permettre d’exonérer les exploitants des obligations BCAE. Mais nous ne disposons pas encore des modalités précises.
Le tournesol peut être dans cette situation. Il est possible que la végétation persiste, mais que la floraison soit stoppée ou réduite. Le couvert reste admissible : pas de pertes des DPU ni de l’aide bio. Par précaution vous pouvez déposer une déclaration de modification d’assolement, en précisant « nouvelle culture déclarée » : tournesol accidenté ; « cause de la modification » : accident de culture grêle.
Lorsque l’intempérie a conduit à la dégradation de la culture implantée, avec notamment en conséquence une densité faible au sein de l’îlot ou de la parcelle, et sous réserve du respect du couvert admissible, il n’y a pas de difficulté particulière en matière d’admissibilité et donc d’activation des DPU pour la surface concernée.
Vous devrez donc déposer une déclaration de modification d’assolement, en précisant, par exemple pour un maïs « nouvelle culture déclarée » : maïs accidenté ; « cause de la modification » : accident de culture grêle.
Sol nu Si la grêle a totalement détruit votre culture, la parcelle présentant ainsi un sol totalement nu n’est pas éligible aux aides. En l’absence de semis d’un nouveau couvert, cela pose problème vis-à-vis de la conditionnalité. Il vous faut attendre l’arrêté préfectoral pour connaître les modalités de déclaration pour les exploitants dans la zone retenue. Pour les autres, il faut implanter un couvert admissible.
Si vous procédez à un resemis, vous devez déclarer la nouvelle culture (admissible) : modification d’assolement, en renseignant la « cause de la modification » : accident de culture grêle.
Dans la zone retenue par l’arrêté préfectoral, la culture dévastée à 100% sera conservée pour vérifier les critères à respecter. Il faudra cependant déclarer l’accident de culture : modification d’assolement.
Si vous souhaitez ressemer une culture :
– Vous pouvez maintenir la culture initiale pour la vérification des critères à respecter. Il faudra cependant déclarer l’accident de culture, préciser la nouvelle culture et indiquer que la culture initiale est maintenue pour les critères d’assolement et de rotation des cultures.
– Vous pouvez changer la culture pour la vérification des critères à respecter. Il faudra cependant déclarer l’accident de culture, préciser la nouvelle culture et indiquer que la culture de remplacement est retenue pour les critères d’assolement et de rotation des cultures.
Dans les deux cas, les cultures déclarées doivent respecter les critères d’obtention de la MAE. Les accidents de cultures et les mentions particulières sont à renseigner sur le formulaire de modification d’assolement.
Si vous êtes situés en-dehors de la zone sinistrée retenue, ces dérogations MAE ne s’appliquent pas.