L’année 2016 aura été marquée par des accidents climatiques successifs (gel, grêle, forte pression sanitaire…) variables selon les secteurs géographiques. Ces aléas climatiques ne se reflètent pas encore totalement dans la courbe d’évolution des résultats comptables clôturés au cours de l’année 2016.En Maine-et-Loire, le produit moyen des exploitations continue de progresser (+7 %) et entraîne avec lui l’efficacité économique. La vente directe pratiquée par bon nombre des viticulteurs du département, leur permet de conserver la plus value commerciale et d’être moins dépendant des cours du vrac. Les marchés continuent de porter les rosés et les mousseux.
Dans le vignoble nantais, les résultats s’améliorent en grande partie grâce à la bonne récolte 2015, conjugué au raffermissement des cours du négoce en 2016. Après plusieurs années mitigées, le revenu par exploitant progresse pour s’établir à 29 200 € / UTA.
Les comptabilités closes en 2017 se caractériseront par :
• les accidents climatiques 2016 qui continuent d’impacter celles de début 2017,
• de nouveau une période de gel en avril 2017 sur une partie du vignoble,
• des pertes de récolte 2016 confirmées en chenins et muscadets,
• des stocks avant-vendanges réduits sur certaines appellations,
• À noter tout de même de belles vendanges, très qualitatives (été sec),
• une récolte nationale vendanges 2016, en retrait de 9 % par rapport à la
normale (ou 12 % par rapport à 2015),
• dans un contexte de récolte mondiale 2016 elle-même en diminution (-5 %
selon l’OIV),
• donc une bonne tenue générale des prix,
• et un fort rebond des prix du muscadet (+30 à +50 %).
Horticulture
• Un premier semestre 2016 compliqué par la météorologie et la logistique des transports, ce qui a perturbé la distribution des produits et leur consommation.
• Un maintien du chiffre d’affaires malgré un contexte macro-éco défavorable (crise de consommation et concurrence internationale vive).
• Des démarches collectives pour dynamiser la consommation intérieure « Fleurs de France », « Plante bleue »…
• Un nombre d’entreprises en activité qui diminue (4 %/an).
• Un revenu par exploitant qui se maintient à l’identique depuis 3 ans.
• Le segment de marché « vente aux détails (multiproduits) » semble mieux résister.
• Début 2017 : le « marché du paysage » connaît un regain, tiré par celui de la « construction ».
Maraîchage
• Un contexte climatique très compliqué (excès de pluviométrie et températures basses au printemps, chaleur et absence de pluie en été).
• Production et récolte de plein champs fortement perturbées. À noter les bons résultats du Poireau Primeur.
• Sous serres : mauvais début de saison pour la tomate et le concombre (production ralentie et prix en retrait), mais la demande soutenue pendant l’été sauve la saison.
• Au final, le produit est égal à celui de 2015. On relève une amélioration du ratio revenu / produit brut de 1 point en 1 an, progression liée à l’optimisation des charges essentiellement opérationnelles. 2016 restera un bon millésime pour le secteur maraîcher.
Arboriculture
Le produit arboricole est sujet à des épisodes successifs de forte hausse et de forte baisse.
Les résultats 2015 et 2014 correspondent à un cycle bas (faible prix de vente).
Les résultats 2016 marquent une conjoncture beaucoup plus favorable.
Ces résultats 2016 concernent la récolte 2015 et sa commercialisation.
• Une bonne récolte PDL 2015 : quantité, coloration, calibrage, conservation.
• Un marché intérieur globalement satisfaisant : démarrage lent, puis dynamique dès décembre 2015, et maintien jusqu’en fin de saison (rareté des fruits d’été précoces).
• Des vergers rénovés, avec protection antigel et anti-grêle, plus productifs.
• Un revenu par exploitant en cycle haut.
• Activité capitalistique à long terme par essence, les bons résultats viennent honorer les engagements bancaires du passé tout en redressant la trésorerie malmenée par les deux exercices précédents.
Tendances pour résultats à venir 2017 :
• Une récolte 2016 moins volumineuse que 2015 (-10 %) printemps pluvieux, sécheresse d’été, récolte plus précoce, mais une qualité organoleptique satisfaisante.
• Un marché intérieur et à l’export qui tire dès octobre 2016.
• Une bonne valorisation pour les variétés « terroir » et « club », plus difficile pour variétés classiques.
• Des flux d’exportation en recul premier trimestre 2017 (inquiétude sur le marché algérien).
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Entre excès de précipitations et manque de chaleur avant la récolte, les conditions climatiques ont affecté les rendements des cultures de vente sur 2016. Après deux années correctes, la production régionale de céréales accuse une baisse de l’ordre de 20 %.
À cela s’ajoute une situation de marché tendue qui pèse sur la rentabilité des cultures. Sans compter les réfactions de prix dues au manque de qualité qui ont été importantes dans certains cas.
Dans ce contexte, les résultats 2016 s’établissent à nouveau à un faible niveau. Ils avoisinent 20 000 € en moyenne/UTHF, bien en deçà de la moyenne quinquennale.
Regard sur les tendances mondiales
Dans la continuité de 2014 et 2015, et alors que les stocks restent modestes dans l’Union Européenne, 2016 s’affiche comme une année record à l’échelle mondiale. Avec des récoltes en hausse chez les principaux exportateurs, les stocks déjà confortables en début de campagne se sont alourdis. Pesant d’autant sur les marchés, avec des prix à la peine.
Dans ce contexte, l’Union Européenne peine à trouver sa place dans les échanges mondiaux. Malgré l’affaiblissement de l’euro sur 2016, et le maintien du baril de pétrole à près de 50 $, le dynamisme de l’offre et la dégradation de qualité des céréales pénalisent les exportations des principaux producteurs européens.
Quelques cultures au crible
Alors que la chute des cours pèse sur les performances économiques depuis 2014, les conditions climatiques ont accentué la tendance. Avec des rendements en nette baisse, exception faite des oléagineux, les marges brutes par hectare diminuent sensiblement pour la récolte 2016. Alors qu’elles passent la barre des 500 € / ha en colza, les marges céréales n’atteignent pas ce cap.
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Cerfrance Vendée vous présente Patrick et Philippe Perraudeau, associés et co-gérants du GAEC et de la SARL La Vallée de la Vie en Vendée, producteur de fleurs coupées. Ils nous parlent de l’accompagnement des conseillers Cerfrance Vendée dans leur projet, notamment lors de la mise en place d’un projet de méthanisation. Des agriculteurs pionniers et innovants qui ont un parcours passionnant !
Cerfrance Vendée vous présente Antoine Priouzeau, associé de la SARL Les Greniers du Clain et de l’EARL Saint Xavier en Vendée. Retrouvez à travers cette vidéo le portrait d’entrepreneurs qui se diversifient et recherchent la performance.
Les paiements des aides couplées aux productions végétales sont attendus en juin2017. Les montants unitaires ont été fixés par arrêté ainsi que des plafonds d’hectares éligibles. Lire
Comme chaque année, les délégués Cerfrance Vendée ainsi que les acteurs des filières agricoles, étaient invités pour la présentation des 1ers résultats partiels 2016 des exploitations agricoles Vendéennes.
Ces résultats sont partiels et permettent d’avoir une 1ère vision des résultats économiques agricoles en Vendée. Présenté par Production, vous pouvez consulter le document de synthèse en cliquant sur l’image ci-dessous :
Ce temps fort a également été filmé.
Ecoutez l’analyse et la présentation complète de nos conseillers ICI
Les agriculteurs Vendéens sont heureux de faire leur métier selon le 1er baromètre des agriculteurs vendéens réalisé par Cerfrance Vendée. Plus de 600 exploitants agricoles ont répondu à ce baromètre soit 7% des agriculteurs du département.
Une confiance érodée mais un métier « passion »
Avec une note de 5/10 nous pouvons noter que leur confiance en l’avenir est érodée. Les crises agricoles à répétition expliquent cette note mitigée.
Pour les exploitants agricoles, c’est « l’équilibre vie privée/vie professionnelle » ainsi que le fait d’ « exercer un métier choisi » qui sont le plus importants dans la réussite professionnelle. Ensuite apparait le fait de « gagner de l’argent » et «d’avoir de bons résultats techniques »
L’optimisation de leur système, le fait d’être passionné et d’avoir un cap à 3 – 5 ans sont les trois moyens les plus efficaces pour réussir selon eux.
La Liberté est sans équivoque le point fort du métier d’agriculteurs d’après les répondants. La diversité du métier, le lien avec les animaux, la nature, le fait d’être son propre patron font également parti des éléments forts du métier d’agriculteur.
La bonne nouvelle de ce baromètre reste que 71 % des répondants s’estiment heureux d’être agriculteurs et seuls 4% ne se sentent pas heureux.
Retrouvez le témoignage d’agriculteurs en phase de conversion bio. Située en Vendée, à Saint-Mesmin, l’EARL les Tulipes produit du lait, race Prim’Holstein et Jersiaise. En parallèle, ils ont créé une société, Epicoeur, qui transforme des céréales produites sur l’exploitation en pâtes.
Les exploitants du GAEC la vallée de l’issoire, situé à la Copechagnière en Vendée, raconte leur conversion du conventionnel au bio : par quelles étapes ils sont passés ? Pourquoi se sont-ils lancés dans le bio ? Quels conseils donnent-ils ? Découvrez le dans la vidéo ci dessous.
Il s’agit d une exploitation viande bovine / vache allaitante.
Les conseillers de Cerfrance Vendée organisent une réunion d’information-débat sur les résultats agricoles vendéens 2016 mardi 21 mars de 09 h 45 à 12h.
A la suite de cette présentation, des agriculteurs participeront à une table ronde, animée par Sandra Billy, animatrice sur TV Vendée, sur le thème « la réussite est dans le pré ».
L’occasion également de présenter les résultats du 1er baromètre 2017 des agriculteurs Vendéens.
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Le président Hollande a annoncé au salon de l’agriculture à Paris une prolongation du plan d’aide aux exploitations de trois mois. Il prévoit une garantie de prêts et des reports de crédits bancaires.
Le dispositif avait été présenté en octobre 2016, dans le cadre du « pacte de consolidation et de refinancement des exploitations agricoles ». Il prévoit la prise en charge de garantie des prêts par la Banque publique d’investissement (BPI) et le cofinancement par l’Etat des coûts induits par les restructuration financières, dont le report en fin de tableau des échéances bancaires de l’année en cours (année blanche).
La date de dépôt a été plusieurs fois reportée, et les conditions d’octroi ont évolué pour faciliter le montage de dossiers. La date est à nouveau repoussée, au 30 juin 2017. Nous attendons l’instruction technique qui modifiera ou pas les modalités d’accès.
Le FAC céréales, fruits et légumes consiste en la prise en charge partielle des frais liés à une restructuration bancaire éligible au dispositif. Le critère d’éligibilité est une baisse d’EBE supérieure à 20 %. Des critères de priorisation sont définis, notamment le taux de spécialisation, le taux d’endettement et une liste de communes pour les céréales. Les dossiers sont à déposer jusqu’au 30 juin 2016.
Le FAC céréales, fruits et légumes consiste en la prise en charge partielle des frais liés à une restructuration bancaire éligible au dispositif.
Pour être éligibleau FAC céréales, fruits et légumes, l’exploitation doit avoir subi une baisse de l’EBE supérieure à 20% par rapport à la moyenne olympiques des 5 années précédentes, c’est-à-dire la moyenne obtenue en enlevant la valeur la plus haute et la valeur la plus faible des 5 années précédentes.
Des critères de priorisation sont définis :
–Production de céréales en zone intermédiaire (liste des communes concernées) pour le FAC céréales. Pour les fruits et légumes, toute la Vendée est éligible.
–Production de fruits et légumes en situation de crise conjoncturelle (chou-fleur, salade, mâche)
–Taux de spécialisation en céréales et fruits et légumes supérieur à 50%
–Taux d’endettement supérieur à 50%
Pour les exploitations éligibles, le processus de constitution et de dépôt des dossiers défini par la cellule d’urgence est le suivant :
1-L’exploitant demande à sa banque s’il est éligible au dispositif. Si oui la banque fournit l’annexe 5 du dossier FAC 2 (annexe sur laquelle les coûts liés à la restructuration bancaire sont précisés)
2-L’exploitant demande à la DDTM sa situation au regard des aides « de minimis » et complète l’annexe 1 du dossier FAC 2 en reportant le montant fourni par la DDTM et en ajoutant éventuellement les crédits d’impôt « bio » et « remplacement » perçus sur les 3 dernières années
3-L’exploitant demande à Cerfrance Vendée de compléter le dossier FAC céréales et fruits et légumes, et d’attester les données comptables
4-L’exploitant dépose son dossier complet à la DDTM (formulaire attesté par Cerfrance Vendée + annexe 5 fournie par la banque + annexe 1 « de minimis » complétée)
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30/06/2016
Les conseillers spécialisés Cerfrance ont présenté mardi 8 mars dernier les 1ers résultats 2015 par filière. Délégués et représentants agricoles (OPA) étaient présents.
A l’exception des JA qui ont deux ans pour se mettre aux normes, une exploitation ne peut déposer un dossier de demande d’aide si elle n’est pas aux normes dans la gestion de ses effluents d’élevage. La situation de l’exploitation vis-à-vis des normes environnementales est donc le premier point d’éligibilité à vérifier.
Pour être éligible, il faut respecter les normes à travers 2 aspects :
– être aux normes sur le plan du bien-être et hygiène animal, par absence de procès verbaux
– être aux normes sur les capacités de stockage d’effluents d’élevage, sauf pour les JA qui ont deux ans pour se mettre en conformité.
Une exploitation qui n’est pas aux normes ne peut pas déposer de dossier.
Pour connaître votre situation, nous vous invitons à solliciter votre conseiller de gestion : il vous mettra en relation avec un spécialiste en environnement CERFRANCE pour savoir si votre exploitation est aux normes ou pas.