par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Cuniculture
Exploitation moyenne spécialisée
Résultats économiques et financiers
Avec un résultat d’exercice de 20 500 €/UTAF, la rentabilité des élevages de volailles diminue sensiblement. La production de poulets est toujours favorisée par une bonne dynamique à l’exportation alors que le marché de la dinde s’effrite. De plus, la conjoncture en canards se dégrade.
L’évolution défavorable du coût alimentaire, et l’impossibilité de répercuter cet effet sur les prix de vente engendre une réduction du niveau des marges brutes au m² chez les éleveurs..
Les marges brutes au m2
En 2013, les marges brutes diminuent dans l’ensemble des productions.
Le canard souffre de manière conséquente
Critères technico-économiques en lapins
Les niveaux de marge brute 2013 se maintiennent au niveau de 2012. la valorisation des lapins s’adapte au coût alimentaire pour assurer un relatif maintien des marges.
par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Porc
Exploitation moyenne spécialisée
Les exploitations porcines spécialisées en Pays de la Loire ont réalisé en 2013 des investissements significatifs pour mettre aux normes bien être leur outil et le moderniser. Contrairement aux années précédentes, le capital d’exploitation par truie enregistre donc une hausse de 15 à 20 % et le niveau d’annuités dépasse les 400 € en moyenne par truie.
Avec 172 truies présentes, la taille de l’élevage naisseur engraisseur spécialisé a connu une hausse de 35 % en 10 ans. Celle-ci est liée à l’arrêt de petits élevages, et au développement des ateliers restants. Dans le même temps, la productivité de la main d’œuvre a évolué moins vite (+ 9 %) : le choix de recourir à des salariés a sans doute limité la capacité d’investissement dans l’amélioration de l’efficacité de la main d’œuvre.
Résultats économiques et financiers
En juillet 2013, le résultat net par UTAF des producteurs spécialisés s’élève à 36 200 €. Il est en baisse de 6 000 € en un an avec les reculs simultanés des marges cultures de vente et de la marge sur l’atelier porc.
Le taux d’endettement global est en retrait d’un point. Les dettes à moyen terme progressent suite à la hausse des investissements et les dettes à court terme s’accroissent à nouveau sous l’effet de la forte augmentation du prix de l’aliment en 2013. Toutefois, les résultats diminués des prélèvements privés maitrisés des exploitants ont permis de conforter les capitaux propres des élevages.
La trésorerie nette globale chez les éleveurs naisseurs engraisseurs spécialisés se dégrade de 30 € par truie en un an. 36 % des élevages se situent au-delà du plafond de leur ouverture de crédit. La conjoncture 2013 a fragilisé à court terme les élevages au moment où ceux-ci devaient investir pour garantir leur accès au marché.
Prix du porc et coût de l’aliment
Au Marché du Porc Breton, le prix moyen pour l’année 2013 s’établit à 1,464 € du kg de carcasse, soit une progression d’un centime par rapport à 2012.
La morosité de la consommation européenne et les difficultés à l’export à partir de l’automne ont stoppé la hausse du prix du porc consécutive à la baisse de production dans la plupart des états membres de l’Union.
Le prix de l’aliment IFIP pour les porcs à l’engrais se situe à 290 € la tonne sur 2013, soit une hausse de 23 €. Il a progressé plus vite (+ 9 %) que le prix de vente au MPB (+ 1 %).
Critères technico-économiques
En 2013, le coût de revient atteint 1,717 € par kg de carcasse. Il est en hausse de 18 cts entre juillet 2013 et juillet 2012. Malgré des performances techniques en légère progression, l’augmentation du prix de l’aliment est directement responsable d’une hausse du coût alimentaire de 13 cts du kg. Contrairement aux années précédentes, les charges de structure augmentent et ceci impacte de + 3 cts le coût de revient.
Coût de revient en 2013 : 1,717 € / kg de carcasse
Avec un prix de l’aliment en hausse (le coût alimentaire représente 64% du coût de revient), l’indice de consommation global (ICG) est le premier levier d’optimisation économique devant la productivité des truies. Une baisse de 0,1 point d’ICG équivaut à un gain de 70 € de marge brute par truie présente ou 13 000 € pour l’élevage moyen.
En juillet 2013, le prix de vente perçu par l’éleveur (1,647 € / kg) ne permet pas de faire face au coût de revient ; il manque en moyenne 7 cts du kg de carcasse. Autrement dit, deux éleveurs sur trois sont dans l’incapacité de rémunérer en totalité leur main d’œuvre.
Sur le premier semestre 2014, la baisse du prix de l’aliment (- 10 € la tonne par rapport au 1er semestre 2013) semble insuffisante compte tenu de la nouvelle dégradation du marché du porc (fermeture des frontières russes au porc européen).
Cependant, les perspectives de consommation favorables à moyen terme (marchés asiatiques en particulier) doivent inciter la filière française à se mobiliser pour être en capacité d’exporter et pour mieux gérer la double volatilité prix de vente du porc / prix de l’aliment. C’est à ces conditions que les éleveurs de notre région retrouveront de la visibilité pour se positionner en terme de stratégie et pour profiter des embellies de conjoncture à venir.
par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Caprin
Exploitation moyenne spécialisée
Deuxième région productrice de lait de chèvres, les Pays de la Loire se distinguent par des tailles de troupeaux très élevées : plus de 340 chèvres (260 au niveau national). Chez les éleveurs spécialisés, nous atteignons 424 chèvres.
Répartition des élevages en fonction de leur taille
Concernant la taille des élevages Ligériens, plus des deux tiers détiennent encore moins de 300 chèvres, mais la part de très grands troupeaux augmente significativement.
Résultats économiques et financiers
En 2013, le résultat net s’élève à 13 800 €. La rentabilité des élevages recule sévèrement pour la deuxième année consécutive. Le prix du lait ne s’améliore qu’en fin d’année. D’autre part, le coût alimentaire poursuit sa hausse, pénalisant les élevages, et notamment ceux ayant opté pour des rations sèches.
par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Bovin
Les exploitations spécialisées en viande bovine regroupent des structures avec des modes de production très variés : naisseurs, naisseurs-engraisseurs (avec ou sans achat complémentaire), engraisseurs.
L’amélioration de la conjoncture en viande bovine ralentit la spirale de diminution de la production. Les Pays de la Loire conservent un dynamisme même si le cheptel ne progresse plus.
Résultats économiques et financiers
En 2013, le résultat net s’élève à 22 500 € / UTAF, en nette baisse par rapport à l’année dernière. Le prix de la viande bovine se maintient à un bon niveau mais le prix de l’aliment pèse encore beaucoup sur la rentabilité de ces ateliers.
Enfin, le montant de capital progresse de manière presque continue.
Avec la mise en place du découplage des aides à l’engraissement de taurillons, la volonté ou non d’engraisser des broutards ne dépend plus totalement de l’outil de production (surface, bâtiment, proximité des partenaires de la filière). Les critères économiques deviennent des paramètres incontournables qui aident à la prise de décision :
– le prix des broutards
– le prix des céréales
– le partage du risque
Ces éléments deviennent encore plus déterminants dans la décision ou non de la mise en place d’un lot d’animaux à engraisser.
Le coût des aliments élevé et un marché plutôt dynamique n’incitent pas les producteurs à accroître leur cheptel. La diminution du chargement constitue une alternative pour alléger le coût de production. Notons qu’il n’y a pas eu de décapitalisation franche dans la région des Pays de la Loire.
par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Bovin Laitier
Structure de l’exploitation spécialisée
Les surfaces utilisées par les éleveurs laitiers ligériens sont stables sur l’année 2013 plus 1 ha sur 1 an.
La livraison de lait stagne sous le double effet d’une récolte de maïs fourrage médiocre en 2012 et d’un prix du lait non attractif en début d’année.
Le besoin en capital d’exploitation moyen est de :
– 1 000 € par 1000 litres + 40 € par rapport à l’année précédente.
– 212 000 € par UTA.
Un revenu moyen par UTAF inférieur à la moyenne 2007-2013
Le revenu moyen par UTAF sur la période 2006-2012 s’établit à 21 100 € avec une forte volatilité liée à la réforme des marchés laitiers au niveau communautaire.
Le revenu moyen de l’année 2013 est en baisse de 23 % par rapport à l’année précédente, il s’établi à 20 000 €. La baisse est régulière au fil des trimestres avec l’amorce d’un redressement sur le 4ème trimestre.
Au delà de ces écarts liés à la conjoncture, la maitrise des éleveurs génère des écarts conséquents. Le revenu par UTAF ne dépasse pas 7 000 € pour le quartile inférieur et atteint 34 000 € pour le groupe supérieur.
Évolution de la marge et de l’EBE sur les 4 trimestres 2013
On constate
1- une amélioration régulière du prix du lait de 9 % entre le 1er et 4ème trimestre. Les éleveurs laitiers bénéficient de la reprise des cotations des produits industriels amorcée au second semestre 2012.
2 – une progression des charges et principalement de l’aliment azoté.
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Au final, la marge par 1 000 L est régulière sur les trois premiers trimestres, avec l’amorce d’un redressement au 4ème trimestre tiré par un prix du lait – prix rémunérateurs – et une récolte 2013 de maïs ensilage de bien meilleure qualité. Ce redressement est confirmé sur le 1er semestre 2014.
par Céline Vailhen | Mar 13, 2014 | Bovin
Pour donner de la lisibilité aux consommateurs à l’origine de la viande, les filières bœuf, volaille, agneau, cheval, porc et lapin ont décidé d’apposer un logo qui sera déployé en distribution à partir du mois de mars. Il garantira que la viande est née, a été élevée, abattue et transformée en France.
Ce logo démontre l’engagement des filières françaises sur le sujet et ce avant que la Commission européenne ait statué sur le sujet de l’étiquetage à l’échelle européenne.
par Céline Vailhen | Mar 13, 2014 | Bovin
Le ministère de l’Agriculture et les organisations professionnelles projettent de dématérialiser les documents nécessaires à la circulation des bovins sur le territoire national.
L’objectif du dispositif est de simplifier et fiabiliser le dispositif actuel et le rendre moins coûteux pour l’administration et pour la filière.
Il s’agit d’étudier la possibilité de se passer de la « forme papier » du passeport et de l’attestation sanitaire qui accompagnent les bovins lors des mouvements. Il s’agirait de permettre à tous les acteurs de la filière de se connecter à un système d’information centralisé permettant de vérifier qu’un animal peut réglementairement circuler.
Coût estimé de l’opération : 1,5 million d’euros pour le projet dans sa phase pilote financé à 80 % par le ministère. La Confédération nationale de l’élevage (CNE), Interbev, l’APCA et le Cniel mettront aussi la main à la poche.
par Céline Vailhen | Mai 22, 2013 | Bovin Laitier
La production moyenne des vaches inscrites au contrôle laitier a atteint 8,561 kg en 2012. Soit 166 kg de plus qu’en 2011 selon les chiffres diffusés par l’Institut de l’élevage et France Conseil Elevage. Pour les chèvres, la production laitière brute est de 946 kg par chèvre.
Bovins
La production laitière brute continue de progresser (+166 kg) pour atteindre 8,561 kg en moyenne par vache. Dans le même temps, les taux butyreux et le protéique atteignent 39,6 g/kg et 32,4 g/kg (soit respectivement -0,3 g/kg et -0,1 g/kg par rapport à l’année précédente).
La proportion de lactations qui comptent au moins deux contrôles avec une numération cellulaire supérieure à 800 000 est stable (16,2 %, contre 16,3 % en 2011). En parallèle, la part des lactations dont la numération cellulaire de l’ensemble nike air jordan pas cher nike air max pas cher des contrôles est inférieure à 300 000 cellules baisse légèrement (41,9 %, contre 42,4 % en 2011).
Caprins
En moyenne, la production laitière brute est de 946 kg par chèvre en 2012, pour une durée de lactation de 303 jours. Dans le même temps, les taux butyreux et protéique atteignent 36,7 g/kg et 32,4 g/kg respectivement.