Références économiques agricoles vendéennes : le prix du lait, une tendance à la hausse en 2017

Références économiques agricoles vendéennes : le prix du lait, une tendance à la hausse en 2017

Production laitiere

Le prix du lait est reparti sur une tendance à la hausse en 2017.

Les résultats économiques des exploitations évoluent positivement bien que le coût alimentaire soit en augmentation.

Pour avoir une analyse détaillée des productions laitière, cliquer ICI

 

Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI

Appel à projet pour la rénovation des bâtiments avicoles en Pays de la Loire

Appel à projet pour la rénovation des bâtiments avicoles en Pays de la Loire

Pour 2018, l’appel à projet est ouvert du 1er octobre 2018 au 31 octobre 2018. Pour 2019, l’appel à projet sera ouvert courant du 1er semestre, les dates d’ouverture seront précisées ultérieurement. 

Instruction des projets

Toutes les pièces constitutives du dossier doivent impérativement être à la disposition de la DDTM pour que les services puissent procéder à l’instruction de la demande. La liste des pièces à fournir est précisée dans le formulaire de demande d’aide. S’il manque une partie des pièces requises, le dossier sera considéré comme inéligible.

Critères d’éligibilité

Sont éligibles les exploitations souhaitant moderniser des ateliers d’élevage en filière volailles de chair standard ou réadapter des ateliers en filière volailles export. La filière standard se définie par : élevage en bâtiment claustré, sans parcours, ne bénéficiant pas de signe d’identification de la qualité ni de l’origine.

Attention, certains investissements sont éligibles à condition de respecter des cahiers des charges. L’agriculteur peut exécuter lui-même une partie des travaux (auto-construction), sauf couverture et charpente, électricité. Le temps passé par l’agriculteur (main d’œuvre) n’est pas éligible.

Les investissements qui seront aidés dans le cadre de cet appel à projets ne doivent pas avoir fait l’objet d’une demande d’aide au titre d’un appel à projets PCAE élevage.

Un candidat peut présenter un dossier de demande d’aide pour l’appel à projets « rénovation filière volailles de chair standard » même s’il a déjà déposé un dossier de demande d’aide pour un autre projet (sélectionné ou non) lors d’un précédent appel à projets PCAE « modernisation des bâtiments d’élevage ».

Un candidat ne peut présenter plus d’un dossier pour l’ensemble des appels à projets « rénovation filière volailles de chair standard ».

Modalités d’aide

Le taux d’aide publique totale est de 25% des dépenses éligibles.

Le plancher de dépenses éligibles est fixé à 10 000 €, le plafond est de 60 000€.

Sélection des projets

C’est un appel à projet dont le principe est de retenir les dossiers répondant le mieux aux critères, en cas d’enveloppe restreinte. Le comité de sélection détermine la sélection des dossiers, en tenant compte des enveloppes de crédits disponibles, et selon les principes suivants :

-disponibilité des enveloppes budgétaires,

-prise en compte de la réorientation des élevages suite à la cessation d’activité du groupe Doux

-prise en compte des différentes organisations de producteurs

-prise en compte des investissements stratégiques pour la filière volailles de chair standard

Le conseil CERFRANCE

Déposer un dossier, mais prévoir un plan de financement intégrant un emprunt couvrant 100% de l’investissement, pour pouvoir faire face à un paiement de la subvention tardif, ou à un rejet du dossier.

Analyses et perspectives agricoles 2018

Analyses et perspectives agricoles 2018

Télécharger gratuitement le livre blanc « Analyse et perspectives agricoles vendéennes 2018 – Références Agricoles » par les conseillers Cerfrance

Références Agricoles

Le livre blanc « Références agricoles » est rédigé par nos conseillers Cerfrance spécialisés en agriculture, il a pour objet de vous présenter l’analyse et les perspectives des différents filières agricoles : production laitière,production caprine, production porcine, aviculture, cuniculture et les grandes cultures.

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Résultats agricoles Vendéens viande bovine

Résultats agricoles Vendéens viande bovine

Une crise structurelle en viande bovine qui induit des évolutions de système d’élevages (CERFRANCE Vendée)

Décapitalisation du cheptel de bovins allaitant en 2017

Les départs à la retraite non remplacés, la sécheresse dans certaines zones et le manque de trésorerie dans les élevages ont conduit à une hausse significative des abattages de vaches allaitantes, en Vendée (51 076 vaches, +5%/2016) et en France (+6%/2016). En outre, la consommation de viande bovine poursuit son érosion (-2%/2016) et les abattages de vaches laitières restent à un niveau élevé (même si -1%/2016). Ainsi, les prix de vente sont resté à un faible niveau en 2017 (source : CERFRANCE Vendée) :

  • Prix moyen 2017 de la vache de race Charolaise : 3,76 €/kg (+9 cts/2016)
  • Prix moyen 2017 de la vache de race Blonde d’Aquitaine : 4,39 €/kg (-9 cts/2016)

Les marges brutes des vaches sont en retrait (source : CERFRANCE Vendée) :

Marge Brute Produit Coût alimentaire
Race Charolaise 662 €/VA (-36 €/2016) -13 €/VA +19 €/VA
Race Blonde d’Aquitaine 830 €/VA (-29 €/2016) +36 €/VA +61 €/VA

A noter que la décapitalisation a générée une hausse du produit dans certains élévages. De plus, les aléas climatiques et la qualité des fourrages récoltés n’ont pas permis une réduction du coût alimentaire.

Année atypique pour le jeune bovin

En ce qui concerne le jeune bovin allaitant, l’année a été meilleure. En lien avec la baisse de la production (46 068 JB soit -4%/2016), le rebond de la consommation italienne de viande bovine et à un transfert de la consommation allemande de la viande de porc vers la viande bovine, le prix du JB a progressé, et ce quelque soit la race (source : Cerfrance Vendée) :

  • Prix moyen 2017 du jeune bovin Charolais : 3,81 €/kg (+10 cts/2016)

L’année a également été atypique avec l’absence de baisse saisonnière au printemps, puis une forte hausse du prix en été, avec un écart de +34 cts/kgc/2016 durant tout l’automne.

La marge brute du jeune bovin s’améliore, même si, comme pour les vaches, le coût alimentaire a augmenté (source : Cerfrance Vendée) :

Marge Brute Produit Coût alimentaire
Race Charolaise 397 €/JB (+63 €/2016) +72 €/JB +5 €/JB

 

La crise structurelle mène à des modifications des systèmes d’élevages. Quel cheptel vendéen demain ?

A court-terme, il semble que la phase de décapitalisation va se poursuivre, avec un recul du potentiel d’engraissement. A moyen-terme, les évolutions sont plus incertaines. Le système naisseur-engraisseur est remis en question dans certains élevages. La Vendée est récemment devenue exportatrice nette de broutards. Néanmoins, des projets d’ateliers d’engraissement de jeunes bovins existent (spécialisation ou reconversion laitière). Une majorité de départs à la retraite ne sont pas remplacé. Toutefois, des jeunes sont motivés, et s’installent au sein de l’exploitation familiale ou entre tiers, en développant le cheptel. Également, les projets de conversion en agriculture biologique se font de plus en plus nombreux.

Transversalement à ces modifications de systèmes, les éleveurs s’orientent vers une de ces 4 stratégies pour surmonter les difficultés :

  • Hausse de la productivité de la main d’œuvre (+1 VA/an/UTH) et/ou du cheptel (+2 kgc/VA/an)
  • Réduction des charges (autonomie alimentaire, mutualisation de la mécanisation)
  • Meilleure valorisation des produits (segmentation des animaux, filières qualités, vente directe)
  • Simplification du travail

Aucune stratégie n’est idéale, la plus pertinente dépend de l’éleveur et de l’élevage. Les cohérences doivent être au cœur de la réflexion : chargement, coût alimentaire au regard du produit, marge bovine à l’hectare comparée au potentiel des cultures, charge de mécanisation selon le cheptel, potentiel d’investissements par rapport à l’EBE, …

 

Ainsi, il apparait bien difficile de définir les types d’exploitations de bovins allaitants qui composeront le paysage vendéen. Néanmoins, la diversité des systèmes et des éleveurs, qui constitue une des forces de la filière, devrait toujours être d’actualité.

Retrouvez les résultats 2017 en viande bovine Vendéens ainsi que les perspectives 2018 par les conseillers spécialisés Cerfrance Vendée. Pour télécharger, l’ensemble des résultats cliquez-ici.

Des revenus stables en volailles de chair mais des fortes demandes d’adaptation

Dans un contexte céréalier favorable aux productions animales, les marges brutes des éleveurs de volailles se sont maintenues en 2017 avec une progression sensible depuis 2 ans des marges canards et volailles label. La filière vendéenne est dynamique avec un niveau d’investissements important, notamment boostés par les aides PCAE et les aides des opérateurs pour les nouveaux investisseurs. Les états généraux de l’alimentation ont réaffirmé la demande des consommateurs pour évoluer vers des produits sous signe de qualité et un des principaux enjeux reste la reconquête du marché de la volaille en RHD.

Stabilité des marges en 2017 pour les poulets et dindes, forte hausse en canards :

 

 

Si on enlève les écarts liés aux échantillons des trimestres, les marges brutes / m² sont stables en :

  • Poulet de chair standard pour une moyenne 2017 de 30 € / m²
  • Dindes de chair pour une moyenne 2017 de 34.5 € / m²
  • Poulets bio pour une moyenne 2017 de 45 € / m²
  • Volailles label pour une moyenne de 35 € / m²

Les marge brute sont en forte augmentation en canard pour une moyenne 2017 de 53.5 € / m² en lien avec une baisse de la pression sanitaire.

Ces moyennes masquent de fortes disparités en fonction du niveau technique de l’éleveur et de la vitesse de rotation des lots.

Augmentation de l’EBE pour les élevages spécialisés, progression moins forte des revenus courants

Le contexte favorable globalement pour la volaille de chair et l’augmentation des dimensions d’élevage /UTHF explique la progression du niveau d’EBE/ UTHF depuis 2014. Le résultat courant / UTHF (EBE – amortissement – Frais Financiers) progresse moins vite que l’EBE avec des investissements importants (50 000 € / exploitations spécialisées en 2016).

 

 

Quels enjeux pour la filière demain ?

 

1°) Forte évolution des modes de consommation

Le bilan des états généraux de l’alimentation ont confirmé les nouvelles tendances de consommation volailles sous signe de qualité (label, bio, certifiés),  plus de découpe et plats préparés. L’enjeu pour la filière est de répondre à cette demande et conquérir des parts de marché dans le RHD, ou les viandes importées sont prédominantes.

2°) Pression sur le sanitaire qui reste forte

L’année 2017 a été fortement impactée par la grippe aviaire. Les éleveurs vendéens n’ont pas été touchés directement par les vides sanitaires. Néanmoins, les opérateurs ont subi des fermetures de leur marché export et une forte baisse de la production française en particuliers en canards gavage. Le plan biosécurité mis en place a mobilisé toute la filière car les enjeux sont importants.

3°) Le bien-être animal au cœur des préoccupations

L’année 2017 a également vu le bien-être animal au cœur des débats. L’enjeu de la filière est de répondre aux attentes sociétales sans mettre en péril le modèle de production afin de maintenir des couts de revient corrects. Le prix de vente du produit reste malgré tout encore un facteur déterminant pour les acheteurs avec une concurrence forte de pays tels la Pologne ou l’Ukraine.

Un plan filière suite au état généraux de l’alimentation

L’état français s’est fortement engagé à soutenir les filières de qualité et les investissements par le PCAE avec le déblocage de 1 Milliards d’€. L’objectif  est de regagner des parts de marché sur le RHD et de développer la découpe en produit sous signe de qualité.

 

Quelles perspectives pour les éleveurs en 2018 ?

 

Les perpectives au niveau vendéen sont plutôt bonnes. La demande est forte notamment en poulet label, bio et en canards. Le maintien d’une céréale à un faible niveau de prix reste un atout pour la stabilité des marges.

Les pressions sur  les élevages afin qu’il modifie leur système est forte :

  • Bien-être (mise en place de fenêtres, réduction des densités),
  • Réduction des produits vétérinaires,
  • Réduction des émissions polluantes (Normes IED).

 

Ces évolutions sont souvent nécessaires afin de répondre aux demandes sociétales. Cependant, les éleveurs attendent un soutien au niveau des marges pour faire face à ces nouveaux investissements.

 

Eric Egron
Conseiller CERFRANCE Vendée

 

Retrouvez un résumé en vidéo :

 

Retrouvez les résultats 2017 Vendéens ainsi que les perspectives 2018 par les conseillers spécialisés Cerfrance Vendée. Pour télécharger, l’ensemble des résultats cliquez-ici.

Dossier de réexamen des élevages de plus de 40 000 volailles

Dossier de réexamen des élevages de plus de 40 000 volailles

Les élevages de volailles de plus de 40 000 places doivent réaliser un dossier de réexamen de leur autorisation d’Installation Classée dans la cadre de la DirectiDofve IED (Industrial Emission Directive) de réduction des émissions polluantes.

La directive IED impose le respect des Meilleures Techniques Disponibles (MTD) définies par filière. Dans un premier temps, vous devez vous positionnez vis-à-vis des 34 MTD et planifier une mise en conformité à réaliser avant 2021. Les MTD concernent les bâtiments d’élevage, l’alimentation des animaux, l’utilisation de l’eau & de l’énergie, le stockage et l’épandage des effluents.

Avec la nouvelle version des MTD publiée en février dernier, l’obligation de moyens s’étend à une obligation de résultats sur le volet excrétion d’azote et de phosphore mais aussi sur les émissions d’ammoniac au niveau des bâtiments. En effet, il est imposé des valeurs limites d’émission qui sont définis par catégorie animale.

Vous avez dû recevoir un mail vous indiquant l’ouverture du télé service sur le site Ministériel. Si votre numéro SIRET est impair, vous devez faire votre déclaration en ligne avant avril 2018 et si votre n° SIRET est pair avant février 2019.

Si vous souhaitez être accompagné dans cette démarche de réexamen de votre autorisation ICPE, les conseillers environnement de Cerfrance Vendée vous proposent leur expertise.

N’hésitez pas à consulter les résultats économiques sur la filière volaille pour la région Pays de la Loire ici : https://www.agriculteurs-85.fr/Resultats-Volailles

 

Analyses et perspectives agricoles 2017

Analyses et perspectives agricoles 2017

Télécharger gratuitement le livret « Analyse et perspectives agricoles 2017 »

Le livret est rédigé par nos conseillers Cerfrance spécialisés en agriculture, il a pour objet de vous présenter l’analyse et les perspectives des différents filières agricoles : production laitière, production caprine, production porcine, aviculture, cuniculture, les grandes cultures et les productions végétales.

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Observatoire économique : Aviculture, Cuniculture

Observatoire économique : Aviculture, Cuniculture

 

 

 

 

 

 

Résultats économiques et financiers

En 2016, le résultat moyen d’exercice s’affiche à 23 700 € par actif familial. C’est une hausse de 3 900 € par rapport à 2015.
Malgré la compétitivité des importations de viandes de volailles européennes sur le marché français et une filière perturbée par l’influenza aviaire, le dynamisme de la consommation intérieure permet de limiter l’érosion des prix de reprise.

 

 

 

 

Les baisses du prix de l’aliment et de la charge en combustible compensent les moins bons prix de reprise.
Une meilleure rotation des lots et l’augmentation des surfaces de poulailler dans certains élevages permettent l’amélioration des marges brutes avicoles globales.

La consommation de viande de lapin poursuit son repli en France (-8 % entre 2015 et 2016 d’après l’ITAVI). Cette conjoncture pèse sur la rentabilité des élevages : la réduction du prix au kg oriente les marges brutes à la baisse malgré la diminution du coût alimentaire liée à celle prix de l’aliment.

 Pour en savoir plus télécharger gratuitement notre livre blanc :

« Analyse et perspectives – Économie rurale régionale »

 

Observatoire économique : production porcine

Observatoire économique : production porcine

 

 

 

 

 

 

Les Pays de la Loire sont la deuxième région française pour la production porcine, derrière la Bretagne. Depuis le début des années 2000, le nombre d’exploitations porcines ligériennes a été divisé par deux avec l’arrêt de petits élevages ou d’ateliers complémentaires, de naissage ou d’engraissement dans des exploitations de polycultures élevages.

En parallèle, les effectifs porcins régionaux ont enregistré une baisse de 10 %, illustrant la concentration de la production, en particulier dans les ateliers naisseur engraisseur. Les exploitations porcines spécialisées comptabilisent donc en moyenne plus d’actifs que dans les autres productions, et notamment des salariés (+0,22 UTH salariée / +0,13 UTH familiale).

Les exploitations porcines régionales associent fréquemment le porc à la production de grandes cultures. Celles-ci constituent des surfaces qui sécurisent le plan d’épandage et un revenu supplémentaire à l’activité porcine (par la vente des grains ou leur transformation dans l’aliment des porcs).

Résultats économiques et financiers

En 2016, le résultat net moyen par UTH familiale des producteurs spécialisés s’élève à 24 200 €. Il progresse de 8 500 € par rapport à 2015 : l’amélioration des marges brutes sur les ateliers porcins est pénalisée par les résultats médiocres des cultures de vente à la récolte 2016.

Le taux d’endettement global s’affiche à 72 % et la trésorerie nette globale par truie s’établit à -502 €. La progression de la rentabilité est insuffisante pour améliorer significativement les situations financières : près de 40 % des élevages conservent un déficit de trésorerie au-delà de leur plafond d’ouverture de crédit, et ce malgré les accompagnements de trésorerie mis en place courant 2015 ou 2016 dans certains élevages. La remontée du prix du kg de carcasse à partir de juin 2016 est donc une véritable opportunité pour redresser les trésoreries et moderniser les outils.

Prix du porc et coût de l’aliment

Au Marché du Porc Breton, le prix moyen pour l’année 2016 s’établit à 1,293 € du kg de carcasse, soit une hausse de cinq centimes et demie ou de 4 % par rapport à 2015.
Le dynamisme des exportations européennes sur la Chine à partir du printemps permet de résorber progressivement les stocks européens.
Malgré la morosité de la consommation européenne et le développement de la production espagnole, les cours s’orientent à la hausse fin mai.

 

Le prix de l’aliment IFIP pour les porcs à l’engrais se situe à 225 € la tonne sur 2016, soit une baisse de 5 %. Cette réduction du prix de l’aliment est la conséquence des disponibilités mondiales de céréales et de soja à la récolte 2015. Cependant sur le premier semestre 2017, le prix de l’aliment se stabilise avec la fermeté des cours des céréales fourragères.

L’amélioration des performances techniques et la baisse du prix de l’aliment contribuent à la hausse de la marge brute par truie. Pour une date de clôture moyenne située en juin 2016, l’augmentation du cours du porc n’est pas sensible sur le prix de vente annuel du kg de carcasse.
Depuis cinq ans, la hausse du poids vif produit par truie s’explique par la progression de la productivité des truies, mais aussi par l’alourdissement des poids de carcasse : avec le dynamisme actuel de la demande à l’export, les enlèvements dans les élevages sont plus rapides et les poids de carcasse tendent à se réduire.

Perspectives

Les perspectives de prix pour le second semestre 2017 restent optimistes d’après les experts : malgré un ralentissement des importations chinoises, les exportations européennes trouvent des débouchés sur d’autres destinations asiatiques : Japon, Corée, Philippines.

Cependant, la concurrence nord américaine favorisée par la remontée de l’euro face au dollar freine la hausse du prix à la production en Europe. À défaut d’une croissance des volumes exportés, la filière doit s’interroger sur sa capacité à répondre aux attentes du consommateur français qui privilégie de plus en plus les produits transformés fabriqués à partir de porc importé.

Les attentes en matière de bien-être animal et de modes de production plus durables appellent une segmentation des produits français, condition de valeur ajoutée pour les éleveurs.

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« Analyse et perspectives – Économie rurale régionale »

Observatoire économique : production caprine

Observatoire économique : production caprine

Essentiellement localisées en Maine et Loire et Vendée, les exploitations caprines des Pays de la Loire regroupent en moyenne près de 380 chèvres. Cette taille élevée des troupeaux est l’un des éléments caractéristiques de la filière ligérienne. Elle se distingue ainsi des autres régions où l’on compte une centaine de chèvres en moins. Côté production, la région se place au deuxième rang sur le territoire national.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultats économiques et financiers

Appuyé par la progression des prix et la baisse des coûts de production, le résultat net progresse à nouveau pour atteindre près de 30 000 € / UTHF.
Alors que l’année 2013 avait été marquée par une crise sans précédent, entre prix au plus bas et flambée des charges, une augmentation continue des performances est observée depuis 2014. Et alors que la tendance haussière des marchés perdure, l’année 2016 est caractérisée par une baisse des coûts alimentaires.
Face à l’embellie, des questionnements subsistent néanmoins quant à la sensibilité de la filière à un retournement des prix. Notamment dans un cadre où la gestion des volumes reste déterminante.

 

Avec plus de 250 € / 1 000 L, l’alimentation occupe plus de 80 % des charges opérationnelles de l’atelier caprin. La qualité des fourrages, tout comme le prix des aliments, reste donc des facteurs déterminants de la rentabilité des élevages.
Des voies d’optimisation subsistent à la vue des résultats des meilleurs ateliers avec :
• une meilleure rationalisation des charges,
• un bon niveau de productivité par chèvre,
• une valorisation du lait supérieure à la moyenne,
• une meilleure efficacité alimentaire, portée par la productivité et l’homogénéité des lots.

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Observatoire économique : Production de viande bovine

Observatoire économique : Production de viande bovine

Exploitation moyenne spécialisée

La filière allaitante des Pays de la Loire est caractérisée par une large diversité de systèmes. Mais malgré une bonne dynamique de production, sa sensibilité face à la crise se ressent toujours à l’échelle des exploitations.

En comparaison à 2015, la tendance est à l’agrandissement et à l’intensification. Les facteurs de production (surface et cheptel) augmentent de façon croissante avec le degré d’intensification du système (naisseurs : +5 %, naisseurs-engraisseurs : +10 %). La main-d’œuvre augmente quant à elle moins vite. Témoignant ainsi de la stratégie d’accroissement de la productivité qui fait face à la perte de rentabilité.

Résultats économiques et financiers

Peu d’éléments ont été favorables en 2016 : prix de la viande au plus bas, mauvaise année céréalière, fièvre catarrhale ovine (FCO)… La capacité de résilience et les trésoreries des exploitants ont de nouveau été sollicitées.

Pour autant, le produit se stabilise à l’échelle des exploitations et les résultats se maintiennent au niveau de l’an passé. Alors que la dynamique des réformes a marqué le pas, au profit d’une capitalisation, ce sont les aides exceptionnelles perçues par les éleveurs qui ont assuré une relative stabilité des performances.

Au fil des départs à la retraite, du recours au salariat, ainsi que des agrandissements, la concentration des capitaux continue (dans la moyenne des dernières années). Les capitaux ont augmenté de près de 30 000 € / UTH sans lien avec le système. La rentabilité des exploitations de bovins allaitants est la plus faible des filières agricoles avec 9 € de capitaux pour dégager 1 €
d’EBE.

Soulevant autant de questionnements quant à la transmissibilité des outils de production.
Côté marchés, les abattages de vaches progresseraient en lien avec un cheptel allaitant stable et un cheptel laitier toujours en restructuration. La production européenne serait également haussière avec en particulier l’Irlande (Brexit) et les Pays-Bas (réforme de 9 % du cheptel laitier par rapport à la directive nitrates).

Depuis le 1er janvier, la baisse des abattages de vaches (-2 % tec) et des importations (-4 %, Agreste) ont participé à la remontée des cours (+20 à +25 cts selon la catégorie). Leur niveau reste toutefois inférieur à la moyenne 2011-2015.

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