Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.

Des prix de marché toujours en hausse, mais des coûts de production qui impactent le résultat

Le prix payé aux éleveurs a continué de progresser. Le facteur premier de cette hausse reste le manque de production, phénomène engagé depuis quelques années. Après une année 2022 délicate sur les aspects fourragers, 2023 a été favorable. Le point marquant reste la hausse des coûts de production, avec une forte évolution des charges opérationnelles qui pénalisent les niveaux de marge brute. La fin d’année 2023 laisse entrevoir des mois délicats à venir. Les conditions climatiques qui pénalisent la mise en place des cultures, conjuguées aux aspects sanitaires risquent de peser sur le niveau de performances.

Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.

Filière bovins allaitants : les résultats de l’année 2022

Filière bovins allaitants : les résultats de l’année 2022

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.

L’analyse économique 2022 de la filière bovins allaitants

En 2022, l’EBE par UTH est de 65 000 €, bien au-dessus des années précédentes. Le revenu disponible pour l’exploitant double au regard des années antérieures, il représente 55 % de l’EBE. Malgré les bons résultats, leurs niveaux restent en dessous des moyennes de la « ferme Vendéenne ». . L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :

Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

 Viande bovine 2022 : les résultats économiques

Retrouvez l’analyse économique de la filière viande bovine en Vendée, réalisée par nos conseillers experts concernant l’année 2022.

Quels sont les résultats économiques de la filière viande bovine en 2022 ?

La consommation française stagne malgré l’inflation portée par le haché.

C’est la première année où le manque d’animaux se fait sentir sur le marché avec une hausse des prix des animaux gras et maigres.

Les charges sont en hausse avec des systèmes percutés par la sécheresse qui implique une adaptation perpétuelle du système fourrager aux aléas climatiques.

Découvrez l’ensemble des résultats de la filière en vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=efj-8ITHFEo

  Les conseillers spécialisés de Cerfrance Vendée

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Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

Résultats économiques bovins allaitants – 2020

Nos conseillers spécialisés Cerfrance Vendée ont réalisé une analyse des résultats technico-économiques 2020 des différentes filières agricoles vendéenne, dont la filière bovins allaitants.

Résultats économiques bovins allaitants

La crise sanitaire, avec les mesures restrictives qui ont découlé ont fortement impacté les débouchés et les flux de viande.

La baisse de la consommation en restauration hors domicile a impacté les viandes importées et donc la filière bovins allaitants.

La consommation de viande bovine française a progressé de 1 %, avec un développement important de la part de viande hachée (+30 %/2019).

La conséquence a été une revalorisation du prix des vaches à partir de mai 2020, néanmoins à un niveau inférieur au coût de production.

Tous les résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

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Références économiques agricoles vendéennes 2021

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PCAE élevage ruminant : zoom sur la filière

PCAE élevage ruminant : zoom sur la filière

Avec la fusion du PCAE et de la partie bien-être animal et biosécurité du plan de relance, de nouveaux critères et de nouveaux investissements ont été intégrés au cahier des charges de la filière élevage ruminant.

Quel est le seuils d’éligibilité au PCAE élevage ruminant ?

Le cheptel minimum est de 50 brebis (ovins) et de 45 chèvres (caprins).

Investissements Bien-être animal et biosécurité dans le cadre du PCAE élevage ruminant

Les projets qui seront éligibles à la partie du plan de relance sont les projets extérieurs (hors bâtiment). Quelques exemples :

  • Terrassement, dalles stabilisantes, etc.
  • Aires d’exercice, aire de transfert, etc.
  • Parc de contention, parc de tri avec aire stabilisée
  • Aménagement de chemin de pâturage, de clôture fixe ou mobile, etc.
  • Aménagement de plateforme d’équarrissage, bac d’équarrissage

Plus spécifiquement pour les veaux de boucherie, les investissements éligibles concernent la rénovation/ la construction du logement en dehors de l’alimentation et de l’abreuvement :

  • Sol et revêtement de sol améliorant le confort
  • Pédiluve et sas sanitaire
  • Ventilation statique ou dynamique

✏ Céline Petitpas – Conseillère spécialisée à Cerfrance Vendée

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Filière bovins allaitants : les résultats de l’année 2022

Viande bovine : Un maintien inattendu du marché

Les bonnes nouvelles

Le marché du broutard vers l’Italie s’est étonnamment maintenu. Il faut dire que la période est plutôt calme en termes d’export.

Les producteurs peuvent arbitrer sur les dates de sortie de leurs animaux mais les possibilités sont limitées à quelques semaines et restent conditionnées à la disponibilité des fourrages dans les élevages qui est très tendue en cette fin de printemps.

 Il faudra surveiller si le courant d’affaires à l’export se maintiendra en juillet quand les broutards sortiront en quantité.

La fermeture de la RHD (écoles, cantines d’entreprises, brasseries…) impacte en premier lieu les viandes d’importations, notamment les vaches laitières d’origine nord-européenne. La viande bovine d’origine française est ainsi moins affectée et demeure pour l’heure en première ligne dans les autres canaux de distribution.

Parmi les autres bonnes nouvelles, la dynamique de consommation de viande de boeuf est restée soutenue depuis le début de la crise (en préemballé). Serait-ce le signe qu’elle reste encore perçue comme un aliment de base et de première nécessité ?

Les démarches de la distribution pour une relation contractuelle avec les producteurs français ont permis de garantir les débouchés. La logique de fidélisation qui sous-tend ces contrats se poursuit malgré la crise.

Cependant…

Il reste le problème des morceaux nobles et des races de haute qualité bouchère qui étaient utilisés dans les restaurants et qui ont du mal à trouver preneur. La production à destination de la restauration hors domicile s’est reportée vers la consommation des ménages :

• la demande des consommateurs s’est renforcée sur la viande hachée pendant les quatre premières semaines de confinement, avec une croissance de 34% en haché frais et +66% en haché surgelé,

• la GMS a fortement diminué son rayon boucherie découpe. L’engouement vers le drive a difficilement permis de maintenir une offre de découpe en frais. Seuls les morceaux piécés sous vide ont progressé. Donc, la filière ne connaît pas de grosse question de volume à ce jour, mais la perspective de réouverture posera la question de la valeur. Pour les JB français, la situation reste sous tension, avec le ralentissement des marchés export et la fermeture de la RHD qui entraînent un report des ventes et du stockage sur pied dans les fermes.

Les perspectives pour le second semestre 2020

Dans la filière bovine, les initiatives de coordination et de mutualisation entre les différentes strates de la filière sont difficiles : chacun, à son propre niveau, essaie de « se débrouiller ». Les crises passent et la filière est toujours aussi peu structurante. Peu d’objectifs partagés. Seule l’activité broutard est quelque peu structurée dans la mesure où elle concerne un produit assez homogène. Pour les activités d’engraissement et les races allaitantes de qualité bouchère, aucune offre homogène ne se dégage. Chacun à sa place essaie de saisir les opportunités (quand le marché est porteur) ou tente de limiter les dégâts lors des périodes de crises (cours des animaux, climat…). Dans ces conditions, quels sont les leviers d’action ?

La réduction de l’offre pour soutenir les prix ?

Les mesures de stockage privé mises en place par l’UE devraient permettre de limiter l’offre bovine dans les prochains mois et stopper la chute des cotations à court terme. Mais le déstockage, à venir, laisse présager une concurrence exacerbée entre les États. Afin de sécuriser ses volumes à l’export, un opérateur irlandais vient de signer un accord avec Lidl pour approvisionner les magasins de la chaîne dans plus de 17 pays européens.

La recherche de valeur ?

Aller plus vite et plus loin sur la contractualisation qui reste un outil vertueux de sécurisation des opérateurs (approvisionnement, prix…) et un outil structurant pour mieux répondre à la demande consommateurs. La recherche de valeur autour de la viande hachée et des produits élaborés doit être un levier à activer par la hausse des prix et une plus grande segmentation du produit.

L’offre étant hétérogène, que ce soit en matière première (animaux sur pied) ou sur la valorisation des différents muscles, il faudrait s’orienter vers des produits finis différenciés. Cela pose la question de la modernisation des outils de transformation (outils abattage et découpe) et de l’organisation des circuits de distribution, pour un engagement collectif vers une différenciation des muscles.

Nathalie VELAY Jacques MATHÉ – Veille économique agricole CERFRANCE

Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

Références économiques des agriculteurs vendéens 2019 : production viande bovine

Découvrez les résultats économiques départementaux des agriculteurs vendéens en 2019, présentés par nos experts Cerfrance Vendée.

Baptiste Lambert, notre Conseiller Cerfrance Vendée, spécialisé en production de viande bovine, vous présente les résultats de cette filière agricole.

Veille et tendances sur les marchés agricoles vues par les experts et la place de la production française dans un marché globalisé.

Veille et tendances sur les marchés agricoles vues par les experts et la place de la production française dans un marché globalisé.

La tendance à la libéralisation des marchés a marqué les dernières
décennies. L’Union Européenne poursuit cette tendance avec les
accords du CETA et du Mercosur, où toutefois l’enjeu se focalise
clairement autour des normes sur les modes de production. Prélude
à une nouvelle conception en matière d’échange ? Nous voyons de
grands pays agricoles, qui ont tout à gagner à la liberté des échanges,
conduire des politiques qui évoluent vers moins de libéralisme : le
cas des USA à ce titre est majeur et le blocage des instances de
l’OMC ne va faire qu’accentuer le phénomène. Les grands pays
d’Asie, quant à eux, prennent conscience que les produits agricoles
doivent avoir un traitement à part dans la mondialisation.
Les pays importateurs du Maghreb freinent leur ouverture aux pays
de la Mer Noire car ils craignent d’être dépendants de zones dont ils
connaissent mal les enjeux. On entend à nouveau parler de contrats
étatiques qui engageraient des qualités et des volumes pour limiter
les fluctuations de prix au consommateur.

Filière bovins allaitants : les résultats de l’année 2022

Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Production de viande bovine

Depuis plusieurs années, la performance économique moyenne est d’un niveau modeste. Ainsi, le remboursement des emprunts moyen terme et des frais financiers court terme représente une part importante de l’excédent brut d’exploitation. Le revenu disponible est inférieur à 18 000 €/an/UTHe.

Références économiques agricoles Vendéennes – édition 2019

Références économiques agricoles Vendéennes – édition 2019

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Pour accéder aux parties détaillées suivez le sommaire ci-dessous:

-Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Filière Caprine

-Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Céréales

-Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Production laitière

-Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Cuniculture

-Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Production Porcine

-Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Production de viande bovine

Références économiques agricoles vendéennes 2019 : Aviculture

Une période délicate pour la filière veau de boucherie

Une période délicate pour la filière veau de boucherie

Un marché déséquilibré, une consommation en baisse, des importations en hausse, pression sociétale sur le bien-être animal, la filière veaux a été fortement chahutée en 2019 avec des conséquences plus ou moins directes sur les éleveurs.

La période récente ou la filière affichait une certaine stabilité et était en recherche d’éleveurs semble pour le moment derrière nous.

 La filière veaux peut malgré tout attirer encore des nouveaux investisseurs avec un renouvellement important à prévoir au regard de la pyramide des âges et un travail important sur la réduction des astreintes de travail et la sécurisation des investissements via des contrats.

Plusieurs facteurs pour une conjoncture assez difficile :

La filière française doit faire face à une baisse de la consommation de veaux avec une viande qui a du mal à trouver sa place dans un contexte exposé au bien-être animal et avec une population de consommateurs vieillissante qui se renouvelle peu. La nouvelle réglementation sur les promotions dans le cadre de la loi EGALIM a aussi eu un impact sur les volumes avec moins de promotions possibles.

Face à cette consommation en baisse, l’érosion de la production a atteint 16 % en 8 ans avec des arrêts de producteurs non entièrement remplacés. Mais depuis mi-2018, la baisse de consommation s’est aussi accompagnée d’une hausse des importations de 4 à 5 000 têtes par mois qui sont venues encombrées un marché déjà difficile. Les départs retardés en ferme ont entrainé une hausse des poids d’abattage de l’ordre de 3 kg / veaux malgré le ralentissement des plans d’alimentation

Dans ce contexte, les cours ont chuté en 2019 de 0.60 € / kg soit – 11 % par rapport à 2018 et – 12 % par rapport à la moyenne sur 5 ans. Les cours amorcent une légère hausse depuis la semaine 35 mais l’assainissement total du marché n’est pas espéré avant 2020 avec une légère reprise de la consommation et une baisse des mises en place de 2 %.

Des marges brutes stables depuis 2-3 ans

Il existe deux systèmes différents pour l’élevage de veaux de boucherie en Vendée :

  • Un système dit libre ou l’éleveur achète ses veaux et son aliment
  • Un système à la commission ou l’éleveur n’est pas propriétaire des veaux et l’opérateur paye l’aliment.

Il existe 2 types de contrat à la commission : à l’animal produit ou à la place. Dans ce deuxième cas, les éleveurs sont rémunérés par un fixe par place et par jour même pendant la période de vide. Ce dernier type de contrat permet d’être moins impacté par un allongement des vides.

Certains contrats prévoient que les éleveurs touchent  un bonus en fonction des résultats techniques moyens de plusieurs lots.

Les marges veaux ont progressé il y quelques années afin de compenser la baisse des aides PAC. Elles sont relativement stables depuis 2-3 ans avec une fourchette de Marge Brute de l’ordre de de 100 € à 130 € / veau soit environ de 170 à 220 € / place pour une base de 1.70 veaux / place en moyenne. La crise de 2019 a eu pour effet un allongement important des vides pour certains opérateurs

Quels enjeux pour la filière demain ?

Veaux de boucherie: Enjeux sociétal fort

La pression est forte des associations  pour le bien-être animal. Par exemple, L214 a fait un espace dédié sur son site internet octobre 2019. Malgré les efforts important de la filière depuis quelques années (cages collectives, alimentation à base de fibres), l’élevage de veaux est toujours  critiqué et doit communiquer fortement pour faire connaitre l’évolution de ses pratiques.

Quelle stratégie des Pays-Bas ?

Une part important des opérateurs français sont directement ou indirectement dépendant de firmes importantes des Pays-Bas. L’augmentation des importations de veaux Hollandais a donc été très mal perçue par la filière française qui accuse ces firmes de faire le jeu des éleveurs Hollandais. Le marché Hollandais est sur des veaux plus lourds avec peu de consommation intérieure et beaucoup de production pour l’export.

Des veaux laitiers  de qualité

Un des enjeux de la filière veaux est la disponibilité en veaux laitiers ou croisé de qualité. La faible rémunération des éleveurs laitiers n’incite pas pour le moment à des efforts dans ce sens et des démarches ont été faites en direction des producteurs de lait avec un faible impact pour le moment.

Quelles perspectives pour les éleveurs en 2019 ?

Certains éleveurs ont investis récemment en Vendée avec des outils performants qui permettent d’avoir des résultats techniques correct et avec une pénibilité du travail fortement réduite (chariots pour distribuer le lait, alimentation automatique pour la fibre,  pilotage des bâtiments). Avec ces investissements couteux (de 1 250 à 1 350 € / place soit environ 500 000 € pour 400 places), les éleveurs doivent avoir une certaine garantie de marge / place pour dégager un revenu correct.

Après une période difficile début 2019, le retour à l’équilibre est attendu avec des efforts importants pour relancer la consommation sur l’évolution des modes de consommation (hachée, grillades) mais il faut sans doute être vigilant sur le développement futur à moyen terme.

Eric EGRON – Expert Cerfrance Vendée