Aviculture : les résultats de l’année 2023

Aviculture : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ici l’analyse économique de nos experts et les perspectives de l’aviculture pour les années à venir.

Les volailles connaissent un fort engouement en France, étant la seule viande à avoir vu sa consommation augmenter en 2023, avec une hausse de 3,6 % par rapport à 2022. Chaque habitant a consommé en moyenne 28,8 kg au cours de l’année (2ème viande la plus consommée en France derrière la viande de porc). Pour répondre à cette demande, la filière a déployé tous ses efforts pour relancer la production après plus de deux ans d’influenza aviaire, réussissant ainsi à augmenter sa production de 2 % en 2023. Cependant, elle fait face à une concurrence croissante d’importations à bas coût, qui ont progressé de 3,2 % par rapport à 2022. Les poulets, qui constituent près de 80 % des volailles consommées en France, sont particulièrement impactés par l’afflux massif de volailles. En 2023, 50 % des poulets consommés en France étaient encore importés.

Une demande croissante des consommateurs dans un contexte de hausse des prix


Malgré une inflation persistante sur les produits alimentaires, les volailles ont su se distinguer des viandes porcines, bovines et ovines qui ont vu leur consommation diminuer. Selon les indices des prix à la consommation de l’INSEE, l’indice des viandes a augmenté de 10,8 %, tandis que celui des volailles a progressé de 8,9 %. Cependant, il convient de nuancer ce dynamisme de consommation, car il est principalement attribuable à la viande de poulet, qui a crû de 3,1 %. En revanche, la consommation de viande de dinde et de pintade a reculé et la viande de canard, quant à elle, a connu une croissance de 12,4 %, soutenue par un regain de production et d’offre.


Un redressement de la production de volailles dans un contexte post-IAHP sans retrouver le niveau de production antérieure


En 2022, la production de volailles de chair a atteint des niveaux particulièrement bas en raison d’une épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) inédite affectant l’ensemble de la filière avicole. En 2023, ce secteur a continué d’être impacté par l’IAHP, avec une production ne commençant à se rétablir qu’à partir d’avril, grâce à l’apaisement de l’épizootie et à la levée progressive des restrictions de mise en place. C’est dans ce contexte que la situation des filières avicoles s’est malgré tout améliorée avec des abattages en augmentation de 2 %, mais qui restent en deça de la moyenne quinquennale des années 2018 à 2022.


Les filières Label Rouge et Bio, quant à elles, subissent l’arbitrage des consommateurs français qui ont tendance à se détourner des produits plus onéreux et à se diriger vers des produits standards qui montent en gamme. Les mises en place de volailles Label Rouge ont baissé de 5 % sur 2023. Quant au bio la production a reculé de 14 % par rapport à 2022.


Forte diminution du coût des matières premières pour l’alimentation des volailles


Le premier semestre de 2022 a été marqué par une augmentation sans précédent des prix des céréales et des tourteaux, en raison du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Cette tension sur les prix a progressivement diminué au second semestre 2022. En 2023, les prix ont significativement baissé, grâce à une offre mondiale abondante. Toutefois, il est important de nuancer cette baisse, car les prix demeurent supérieurs à ceux de 2021, restant élevés dans un contexte de forte demande et d’aléas climatiques.


Des exportations françaises de viandes de volaille en baisse

Les exportations françaises de viandes et préparations de volaille ont diminué de 5,8 %, malgré un contexte de reprise de la production par rapport à 2022 et plus particulièrement vers l’UE.


Des importations en hausse dans un contexte de consommation croissante


L’année 2023 a été caractérisée par une reprise progressive de la production, ce qui a quelque peu atténué l’augmentation des importations. Cependant, le déficit global des échanges de viande de volaille s’est à nouveau détérioré, tant en volume (- 447,7 ktec) qu’en valeur (- 1,2 milliard d’euros).

Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.

Production Caprine : les résultats de l’année 2023

Production Caprine : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production caprine pour les années à venir.

Après une année 2022 moyenne, un exercice 2023 plus encourageant

Après une année 2022 marquée par une forte inflation généralisée, certains postes, des charges comme des produits, retrouvent des niveaux similaires au passé. Les produits progressent davantage que les charges, améliorant les résultats des exploitations orientées lait de chèvre.

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Cuniculture : les résultats de l’année 2023

Cuniculture : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la cuniculture pour les années à venir.

En 2023, la filière en France a continué d’affronter plusieurs défis structurels et conjoncturels :


Baisse de la production :


La production de lapins en France a connu une tendance baissière depuis plusieurs années, et cette situation s’est poursuivie en 2023 avec une diminution des abattages de 8,6 %. Les coûts de production élevés, notamment liés à l’alimentation animale (qui a subi l’impact de la hausse des prix des matières premières), ont poussé de nombreux éleveurs à cesser leur activité.


Diminution de la consommation de viande de lapin :


La consommation de viande de lapin en France a tendance à diminuer depuis maintenant plusieurs années. En 2023, cette baisse s’est poursuivie, mais également en 2024 (environ 9 %). Le lapin reste une viande moins consommée dans la culture alimentaire française comparée à des viandes comme le poulet ou le porc.


Un marché à l’export stable, mais des importations qui progressent :


La France est de plus en plus dépendante des importations de viande de lapin (+11,4 % en 2023). Les volumes de lapins importés en provenance de Chine ont progressé fortement durant l’année (+36 %).
Les exportations françaises de viande de lapin restent limitées. La baisse de la production nationale a aussi affecté les capacités d’exportation.


Enjeux de demain :


La demande sociétale pour un meilleur bien-être animal et des méthodes d’élevage plus respectueuses de l’environnement pousse le secteur à évoluer. En 2023, certains éleveurs ont commencé l’élevage en parcs ou en plein air.

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Production porcine : les résultats de l’année 2023

Production porcine : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production porcine pour les années à venir.

Durant l’année 2023, le prix de vente du porc reste exceptionnel. En effet, il se situe au-dessus de 2 €/kg de début 2023 jusqu’en septembre. La moyenne du prix 2023 au Marché du Porc Breton s’établit à 2.115€/kg contre 1.725 en 2022, soit une hausse de 23 %.

Cette progression du prix de vente s’explique par une réduction de la production en Europe. La fièvre porcine africaine et l’augmentation du coût de l’aliment sont les 2 facteurs principaux d’arrêt d’élevage et donc de cette baisse de production.

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Production laitière : les résultats de l’année 2023

Production laitière : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production laitière pour les années à venir.

Un exercice 2023 exceptionnel, dans la continuité de 2022


La forte progression du prix payé aux producteurs a profité à la consolidation financière et à l’amélioration des revenus des exploitations laitières. Le prix payé a amorcé une baisse sur fin 2023, en parallèle de la hausse conjoncturelle des charges (aliments, engrais, charges de structure notamment). Point de vigilance important face à l’inertie de la hausse des charges de structure.

Enjeu incontournable de sécurisation du revenu, dans un contexte de réchauffement climatique propice aux évènements climatiques exceptionnels.

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Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

Bovins Allaitants : les résultats de l’année 2023

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.

Des prix de marché toujours en hausse, mais des coûts de production qui impactent le résultat

Le prix payé aux éleveurs a continué de progresser. Le facteur premier de cette hausse reste le manque de production, phénomène engagé depuis quelques années. Après une année 2022 délicate sur les aspects fourragers, 2023 a été favorable. Le point marquant reste la hausse des coûts de production, avec une forte évolution des charges opérationnelles qui pénalisent les niveaux de marge brute. La fin d’année 2023 laisse entrevoir des mois délicats à venir. Les conditions climatiques qui pénalisent la mise en place des cultures, conjuguées aux aspects sanitaires risquent de peser sur le niveau de performances.

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PCAE Élevage : Où en est le traitement des appels à projet ?

PCAE Élevage : Où en est le traitement des appels à projet ?

Dans cet article, nous faisons le point sur l’état d’avancement des appels à projet des campagnes PCAE Élevage précédentes et les prochaines étapes à suivre.

Appels à projet 2015-2022 du PCAE Élevage

Afin de bénéficier du solde de l’aide PCAE sur ces dossiers, il faut impérativement avoir finalisé les travaux, suivi la formation et fait la demande de paiement avant le 31/12/2024.

Appels à projet 2023 et 2024

Un grand nombre de dossiers ayant été déposés lors de la dernière campagne de 2022, l’instruction et le paiement de ces dossiers ont été retardés.

    • AAP du 03/07 au 30/11/2023 : 856 dossiers en Pays de la Loire. Fin de l’instruction prévue pour septembre 2024 et comité de sélection prévu en septembre-octobre 2024.

    • AAP du 01/02 au 26/04/2024 : 607 dossiers en Pays de la Loire. L’instruction n’a pas commencé.

PCAE Élevage : 2ᵉ appel à projet 2024

PCAE Élevage : 2ᵉ appel à projet 2024

Le second appel à projet du PCAE Élevage 2024 est ouvert depuis le 2 septembre. Les dossiers de demande de subvention pourront être déposés jusqu’au 29 novembre 2024.

Le PCAE, pour quoi et pour qui ?

L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d’aider les agriculteurs à investir pour améliorer leur performance économique, le bien-être animal, les conditions de travail, la biosécurité et leur impact sur l’environnement.

Le PCAE élevage concerne les productions de bovins, ovins, caprins, équins, porcins, volailles et lapins.

Les agriculteurs, les sociétés et les CUMA sont éligibles. Le porteur de projet doit :

  • Avoir plus de 18 ans et moins de 64 ans au 1ᵉʳ janvier de l’année civile de dépôt de la demande
  • Être de nationalité française ou ressortissant de l’Union européenne
  • Avoir son siège d’exploitation en Pays de la Loire.

Quel projet peut être concerné par le PCAE élevage 2024 ?

Le PCAE peut concerner des projets variés.

Les projets éligibles dépendent de l’investissement sollicité et de la filière. Des investissements éligibles sont spécifiques à la filière volailles par exemple.

Quelques exemples d’investissements pour les filières bovins, ovins, caprins, veaux boucherie et équins :

  • Construction d’un bâtiment : aménagement extérieur (terrassement, sol, caillebotis, bardage, plafond, isolation, etc) et intérieur (abreuvoir, tubulaires, DAC, électricité, etc.)
  • Aménagement extérieur : aires d’exercice, parc de tri, chemins de pâturage, etc.

Vous trouverez la liste des investissements éligibles dans le règlement de PCAE élevage 2024 disponible sur le site du conseil régional : Je me renseigne

À noter que sont inéligibles :

  • Les bâtiments, équipements et matériels d’occasion même si reconditionnés à neuf
  • Les opérations d’entretien, de renouvellement ou de remplacement à l’identique
  • Les investissements ayant déjà obtenu une aide
  • Les investissements liés à l’application d’une norme
  • L’investissement qui n’est pas en rapport direct avec l’élevage
  • L’achat de bâtiments existant
  • Les bâtiments et matériel en copropriété
  • Les locaux commerciaux
  • Les citernes, puits et clôtures de plein champ
  • Les matériels et équipements non associés à un projet de construction ou de rénovation, sauf séchage en grange, et sauf investissements extérieurs liés à la biosécurité et au bien-être animal
  • Les investissements financés par le canal d’un crédit-bail ou équivalent (location-vente, lease back)
  • Toute dépense immatérielle

Les dépenses éligibles

Une dépense est éligible à condition :

  • Qu’elle soit présente dans le règlement du PCAE
  • Qu’elle ait été engagée à compter du 27/04/2024 (signature devis, bon de commande, etc.)
  • Que le projet ne soit pas achevé ou totalement mis en œuvre au moment du dépôt de la demande d’aide

Quels sont les montants minimum et maximum du PCAE Élevage 2024 ?

Le montant minimum des dépenses est de 10 000€ ou 5 000€ pour un projet biosécurité lié à la gestion sanitaire.

Le montant maximum est de 80 000€ sauf pour les projets suivants :

  • 100 000€ pour la modernisation avec investissements de biosécurité prioritaire structurant pour les productions volailles, lapins et porcs
  • 20 000€ pour les projets de biosécurité liés à la gestion sanitaire pour les filières avicole, cunicole et porcine
  • 30 000€ pour les projets de déconstruction

La transparence GAEC s’applique. Le plafond est multiplié par 1,8 si présence de deux associés, par 2,1 si trois associés et par 2,3 si quatre associés ou plus.

Quel est le taux de la subvention ?

Le taux d’aide est de 30% des dépenses éligibles dans la limite du plafond avec une majoration de 10% pour les jeunes agriculteurs avec DJA et âgés de moins de 41 ans au moment de la demande. Si le jeune est en société, alors le taux supplémentaire s’applique au prorata des parts sociales détenus par le jeune.

  • Exemple 1 : Projet ‘standard’ porté par une EARL avec 100 000€ d’investissements et sans jeune agriculteur : le montant maximum des dépenses éligibles est 80 000€. La subvention estimée est donc 30% x 80 000€ = 24 000€.
  • Exemple 2 : Projet ‘standard’ porté par un GAEC de 2 associés dont 1 JA (parts égales) avec 100 000€ d’investissements : le montant maximum des dépenses éligibles est 144 000€. La limite correspond donc aux investissements de 100 000€. La subvention estimée est de 35% x 100 000€ = 35 000€.

Sélection des dossiers

Après avoir vérifié que le dossier est complet, le dossier est sélectionné sur un calcul de point. Il faut un minimum de 50 points pour être sélectionnable. Le calcul du nombre de points se fait sur plusieurs critères :

  • Le type de projet (points non cumulables) :
    • Amélioration de la performance énergétique et environnementale – 70 points
    • Amélioration de la qualité sanitaire et des conditions de bien-être animal – 70 points
    • Amélioration de la résilience et de la performance globale pour les projets de construction – 50 points
    • Amélioration de la résilience et de la performance globale pour les projets raclage/hydrocurage – 40 points
  • Le porteur de projet (points cumulables) :
    • Demande portée par un JA ou NA – 50 pointsFilière ovin, caprin, équin, lapin, veaux boucherie ou gibier à plumes – 20 pointsEngagement ‘Ferme bas-carbone’ – 20 points
    • 1ᵉʳ dossier de demande pour la période 2023-2027 – 20 points

Si le dossier atteint au moins 50 points, alors il passe en comité de sélection qui accorde ou non l’aide.

La priorité sera donnée aux projets avec des montants d’investissements éligibles majoritaires à plus de 50%. En cas d’égalité, la priorité est donnée aux jeunes agriculteurs/nouveaux agriculteurs et aux demandeurs déposant un 1ᵉʳ dossier.

Les engagements du porteur de projet

Lors d’une demande PCAE, le porteur de projet se doit de respecter plusieurs engagements au moment du dépôt, pendant les travaux, au moment de la demande d’aide et pendant 5 ans à compter de la date d’engagement juridique.

Il s’engage notamment à :

  • Rentrer dans une démarche de transition qui consiste à faire un autodiagnostic au moment du dépôt de dossier puis une formation sur 2 jours
  • Informer le conseil régional de tout changement lié au projet
  • Ne pas solliciter d’autres aides publiques pour ces dépenses
  • Se soumettre à l’ensemble des contrôles
  • Ne pas avoir un procès-verbal officiel présentant des non-conformités
  • Justifier d’une situation conforme pour la gestion des effluents (Dexel)

Le dossier est à déposer sur le site du conseil régional.

Les document et accès sont disponibles sur le site des Pays de la Loire : Je consulte

Nouveauté à compter de ce 2 appel à projet : le Dexel (diagnostic environnement de l’exploitation) et la déclaration de conformité ne sont plus à fournir. Néanmoins, chaque exploitation doit respecter les réglementations environnementales, ICPE, etc.

✍ Céline Petitpas – Conseillère spécialisée à Cerfrance Vendée

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Extension régionale des aides au maintien des systèmes d’élevages herbagers

Extension régionale des aides au maintien des systèmes d’élevages herbagers

Les systèmes d’élevage herbagers des Pays de la Loire sont éligibles à une aide MAEC « bien être animal herbivore », avec 3 niveaux possibles.

Contexte de la MAEC Systèmes herbagers et éligibilité des élevages

Le nombre d’élevages diminue au fil des années en Pays de la Loire. Les Mesures Agro-Evironnementales et Climatiques (MAEC) sont un outil parmi d’autres pour maintenir des élevages herbagers favorables à la biodiversité, à la qualité de l’eau.
Dans les zones géographiques ayant déjà des PAEC (projet agro-environnementaux et climatiques) comme certains bassins versants vendéens, cette MAEC existe déjà. L’extension vise les exploitations éligibles en dehors de ces zones. Les productions éligibles à ce dispositif sont les élevages bovins, ovins et caprins. L’engagement dure 5 ans.

Le cahier des charges : maintenir son système herbager actuel ou le faire évoluer

Le tableau ci-dessous (source Chambre d’Agriculture Pays de la Loire) résume les 3 niveaux de cette MAEC. Il est provisoire car les éléments définitifs sont inconnus à la date de parution de cet article.

Le financement de cette MAEC varie selon le niveau (1,2,3) et la situation de l’élevage : maintenir le niveau ou évoluer au niveau supérieur au bout de la 3ème année d’engagement. Cela laisse la place à des systèmes moins herbagers d’atteindre à terme le niveau 1. Le montant versé oscille entre 6000€/an à 12000€/an selon le niveau et le choix de maintenir ou évoluer. La transparence GAEC s’applique à cette MAEC.

Calendrier des démarches à engager

  • Jusqu’au 15 mai 2024 : Etudes de l’éligibilité lors de la déclaration PAC
  • 10 septembre 2024 date limite de dépôts des diagnostics MAEC. Ce diagnostic est réalisé par une structure habilitée comme Cerfrance et il est financé partiellement avec un reste à charge de 350€.
    Pour plus d’informations contactez nos conseillers environnement par mail DeclarationPAC@85.cerfrance.fr ou en appelant votre agence.

 

 

PCAE Élevage : 2ᵉ appel à projet 2024

PCAE Elevage 2024 : le premier appel à projet

Le 1er appel à projet du PCAE Elevage 2024 est ouvert depuis le 1er février. Les dossiers de demande de subvention pourront être déposés jusqu’au 26 avril.

Le PCAE Elevage 2024 : pour quoi et pour qui ?

L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d’aider les agriculteurs à investir pour améliorer leur performance économique, le bien-être animal, les conditions de travail, la biosécurité et leur impact sur l’environnement.

Le PCAE élevage concerne les productions bovins, ovins, caprins, équins, porcins, volailles et lapins.

Les agriculteurs, les sociétés et les CUMA sont éligibles. Le porteur de projet doit :

  • Avoir plus de 18 ans et moins de 64 ans au 1er janvier de l’année civile de dépôt de la demande
  • Etre de nationalité française ou ressortissant de l’union européenne
  • Avoir son siège d’exploitation en Pays de la Loire

Quel projet peut être concerné ?

Le PCAE peut concerner des projets variés.

Les projets éligibles dépendent de l’investissement sollicité et de la filière. Des investissements éligibles sont spécifiques à la filière volailles par exemple.

Quelques exemples pour les filières bovins, ovins, caprins, veaux boucherie et équins :

  • Construction d’un bâtiment : aménagement extérieur (terrassement, sol, caillebotis, bardage, plafond, isolation, etc) et intérieur (abreuvoir, tubulaires, DAC, électricité, etc.)
  • Aménagement extérieur : aires d’exercice, parc de tri, chemins de pâturage, etc.

Voici la liste des investissements éligibles dans le règlement de PCAE élevage disponible sur le site du conseil régional.

A noter que sont inéligibles :

  • Les bâtiments, équipements et matériels d’occasion même si reconditionnés à neuf
  • Les opérations d’entretien, de renouvellement ou de remplacement à l’identique
  • Les investissements ayant déjà obtenu une aide
  • Les investissements liés à l’application d’une norme
  • L’investissement qui n’est pas en rapport direct avec l’élevage
  • L’achat de bâtiments existant
  • Les bâtiments et matériel en copropriété
  • Les locaux commerciaux
  • Les citernes, puits et clôtures de plein champ
  • Les matériels et équipements non associés à un projet de construction ou de rénovation, sauf séchage en grange, et sauf investissements extérieurs liés à la biosécurité et au bien-être animal
  • Les investissements financés par le canal d’un crédit-bail ou équivalent (location-vente, lease back)
  • Toute dépense immatérielle

Une dépense est éligible à condition :

  • Qu’elle soit présente dans le règlement du PCAE
  • Qu’elle ait été engagée à compter du 01/12/2023
  • Que le projet ne soit pas achevé ou totalement mis en œuvre au moment du dépôt de la demande d’aide

Quels sont les montants minimum et maximum du PCAE Elevage 2024 ?

Le montant minimum des dépenses est de 10 000€ ou 5 000€ pour un projet biosécurité lié à la gestion sanitaire.

Le montant maximum est de 80 000€ sauf pour les projets suivants :

  • 100 000€ pour la modernisation avec investissements de biosécurité prioritaire structurant pour les productions volailles, lapins et porcs
  • 20 000€ pour les projets de biosécurité liés à la gestion sanitaire pour les filières avicole, cunicole et porcine
  • 30 000€ pour les projets de déconstruction

La transparence GAEC s’applique sauf pour la déconstruction. Le plafond est multiplié par 1,8 si présence de deux associés, par 2,1 si trois associés et par 2,3 si quatre associés ou plus.

Le taux d’aide est de 30% des dépenses éligibles avec une majoration de 10% pour les jeunes agriculteurs avec DJA et âgés de moins de 41 ans au moment de la demande. Si le jeune est en société, alors le taux supplémentaire s’applique au prorata des parts sociales détenus par le jeune.

Quelles sont les modalités de sélection ?

Après avoir vérifié que le dossier est complet, le dossier est sélectionné sur un calcul de point. Il faut un minimum de 50 points pour être sélectionnable. Le calcul du nombre de point se fait sur plusieurs critères :

  • Le type de projet (points non cumulables) :
    • Amélioration de la performance énergétique et environnementale – 70 points
    • Amélioration de la qualité sanitaire et des conditions de bien-être animal – 70 points
    • Amélioration de la résilience et de la performance globale pour les projets de construction – 50 points
    • Amélioration de la résilience et de la performance globale pour les projets raclage/hydrocurage – 40 points
  • Le porteur de projet (points cumulables) :
    • Demande portée par un JA ou NA – 50 points
    • Filière ovin, caprin, équin, lapin, veaux boucherie ou gibier à plumes – 20 points
    • Engagement ‘Ferme bas carbone’ – 20 points
    • 1er dossier de demande pour la période 2023-2027 – 20 points

Si le dossier atteint au moins 50 points, alors il passe en comité de sélection qui accorde ou non l’aide.

La priorité sera donnée aux projets avec des montants d‘investissements éligibles majoritaires à plus de 50%. En cas d’égalité, la priorité est donnée aux jeunes agriculteurs et nouveaux agriculteurs.

Quel est mon engagement en tant que porteur de projet ?

Lors d’une demande PCAE, le porteur de projet s’engage à respecter plusieurs engagements au moment du dépôt, pendant les travaux, au moment de la demande d’aide et pendant 5 ans à compter de la date d’engagement juridique.

Il s’engage notamment à :

  • Rentrer dans une démarche de transition qui consiste à faire un autodiagnostic au moment du dépôt de dossier puis une formation sur 2 jours
  • Informer le conseil régional de tout changement lié au projet
  • Ne pas solliciter d’autres aides publiques pour ces dépenses
  • Se soumettre à l’ensemble des contrôles
  • Ne pas avoir un procès-verbal officiel présentant des non-conformités
  • Justifier d’une situation conforme pour la gestion des effluents (Dexel)

Le dossier est à déposer sur le site du conseil régional. Les document et accès sont disponibles ICI

Filière laitière : les résultats de l’année 2022

Filière laitière : les résultats de l’année 2022

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière laitière pour les années à venir.

L’analyse économique 2022 de la filière laitière

En 2022, l’EBE/UTH décolle à 87 226 €, bien au-dessus des moyennes de 50-60 000 € dégagées depuis plusieurs années, post crise laitière. Concernant l’utilisation de l’EBE, les rapports s’inversent, avec un disponible pour prélèvements qui frôle les 60% contre 40% historiquement. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :

Filière bovins allaitants : les résultats de l’année 2022

Filière bovins allaitants : les résultats de l’année 2022

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.

L’analyse économique 2022 de la filière bovins allaitants

En 2022, l’EBE par UTH est de 65 000 €, bien au-dessus des années précédentes. Le revenu disponible pour l’exploitant double au regard des années antérieures, il représente 55 % de l’EBE. Malgré les bons résultats, leurs niveaux restent en dessous des moyennes de la « ferme Vendéenne ». . L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :

Production Caprine : les résultats de l’année 2023

Filière caprine : les résultats de l’année 2022

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière caprine pour les années à venir.

L’analyse économique 2022 de la filière caprine

Cette année 2022 particulière aura eu pour effet d’accentuer les écarts entre les meilleurs et moins performants. Près de 1 exploitation sur 10 ne permet pas de rémunérer l’éleveur, quand d’un autre coté la proportion d’éleveurs qui dégagent plus de 20 000 €/an passent de 74 % en 2021 à 84 %. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :

 

Filière porcine : les résultats de l’année 2022

Filière porcine : les résultats de l’année 2022

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière porcine pour les années à venir.

L’analyse économique 2022 de la filière porcine

L’année 2022 avait très mal débuté avec un coût de production en forte hausse et un prix de vente qui stagnait à des niveaux très bas. La guerre en Ukraine a entrainé une inflation générale des prix qui a impacté fortement le prix de l’aliment mais aussi le prix de la viande de porc. L’arrêt d’éleveurs en Europe, couplé aux fortes chaleurs de l’été 2022, ont accentué le déséquilibre offre/demande et les prix ont continué à progresser pour atteindre 2 € / kg à l’automne 2022. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :

Aviculture : les résultats de l’année 2023

Filière avicole : les résultats de l’année 2022

Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière avicole pour les années à venir.

L’analyse économique 2022 de l’aviculture

La filière volaille a fait face en 2022 à la plus grosse crise sanitaire de son histoire avec l’épidémie d’influenza aviaire. Sur le département, ce sont plus de 600 exploitations touchées par le virus et plus de 1 000 qui ont été contraintes à une période de non production de plusieurs mois. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :

Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :