FAC élevage : prise en compte d’un EBE prévisionnel

FAC élevage : prise en compte d’un EBE prévisionnel

La cellule d’urgence a défini les modalités pour prendre en compte un EBE prévisionnel lorsque la baisse de prix n’a pas eu d’effet sur le dernier exercice clôturé. Seules sont concernées les exploitations avec un élevage bovins lait et une clôture antérieure au 1er avril 2015. Nous recensons tous les adhérents éligibles. Si vous êtes concerné, votre interlocuteur CERFRANCE va vous contacter pour déposer une demande FAC élevage.

 

Selon les dates de clôture, la baisse des prix n’a pas été constatée dans toutes les exploitations. Par ailleurs, le dispositif FAC permet la prise en compte d’un EBE prévisionnel en lieu et place de l’EBE du dernier exercice clos.

Selon les décisions prises par la cellule d’urgence du 22 octobre et les précisions apportées par la DDTM le 23 octobre, la prise en compte d’un EBE prévisionnel aura lieu selon les modalités suivantes :

–       Seules sont concernées les exploitations avec un élevage bovins lait dont la date de clôture du dernier exercice clos est antérieure au 1er avril 2015.

–       Le calcul se fait à partir du dernier EBE connu, en appliquant une baisse du prix du lait de 22,64 € / 1 000 litres sur la quantité de lait vendue sur le dernier exercice. Formule : EBE prévisionnel = EBE du dernier exercice clos – (volume de lait vendu sur dernier exercice clos x 22,64 € / 1 000 l)

–       Le délai de dépôt des dossiers de demande FAC est fixé au 6 novembre.

 

A CERFRANCE Vendée, nous nous organisons pour que tous les adhérents éligibles déposent un dossier de demande, et ce, dans le délai du 6 novembre. C’est pourquoi nous avons fait un chiffrage des EBE prévisionnels. Si vous êtes concerné, votre interlocuteur CERFRANCE va vous contacter dans les prochains jours pour vous remettre le dossier de demande complété et attesté sur la partie comptable.

 

Aménagements financiers : différentes modalités possibles.

Aménagements financiers : différentes modalités possibles.

En complément des mesures du plan de soutien à l’élevage, les aménagements de vos remboursements d’emprunts ou de vos dettes fournisseurs peuvent s’avérer efficaces pour passer une période difficile.

 

Une restructuration financière doit permettre à l’exploitation de faire face sur la durée à ses remboursements, à savoir dégager suffisamment de ressources (EBE) pour faire face à ses engagements, notamment de dettes court terme et d’annuités futures.

 

Une « restructuration financière » ou des « aménagements financiers » peuvent prendre des modalités diverses, à étudier avec votre conseiller et vos partenaires financiers :

  • modulation de remboursement
  • rééchelonnement d’emprunts existants
  • remboursement anticipé d’emprunts et réalisation d’un emprunt global sur une plus longue durée
  • réalisation d’un emprunt MT du montant du remboursement d’une annuité d’un ou plusieurs emprunts
  • année blanche avec positionnement d’une échéance supplémentaire en fin de période de remboursement de chaque emprunt
  • année blanche avec réalisation d’un nouvel emprunt correspondant au montant total des échéances de l’année blanche
  • réalisation d’un emprunt MT de renforcement du fonds de roulement (= consolidation de trésorerie)

 

Les frais liés à ces aménagements financiers peuvent être pris en charge partiellement dans le cadre du FAC élevage.

Option temporaire et exceptionnelle MSA N-1.

Option temporaire et exceptionnelle MSA N-1.

Sont concernés tous les exploitants qui ont des difficultés financières. La demande d’option est à réaliser au plus tard le 30 octobre.

 

Les cotisations sociales de la MSA d’une année N sont appelées sur la base des revenus professionnels de l’exploitant individuel ou de l’associé de société. L’assiette de revenu professionnel est :

  • la moyenne triennale N-3, N-2, N-1, qui est la règle de droit
  • ou l’année N-1, pour laquelle l’exploitant doit exercer une option pour 5 années, le délai d’option étant le 30 novembre année N pour une application pour les cotisations de l’année N+1.

 

Le plan de soutien à l’élevage prévoit la possibilité d’opter exceptionnellement pour le calcul sur la base des revenus de l’année N-1 pour une année (soit 2015, soit 2016) ou deux années (2015 et 2016). Tous les exploitants ont la possibilité d’opter, l’accord étant conditionné par l’avis de la cellule d’urgence départementale et l’accord de la MSA. Les critères de reconnaissance par cette cellule des difficultés financières de l’exploitation ne sont pas connus à ce jour.

 

Accès au formulaire de demande d’option : demande_option_msa_n-1_exceptionnelle

Etant donné les conséquences, il est important que cette décision soit prise avec votre conseiller CERFRANCE

Modération et report de taxe foncière sur le non bâti

Modération et report de taxe foncière sur le non bâti

Les demandes sont à déposer avant le 15 octobre.

Vous pouvez réaliser une demande auprès de la DDFIP (Direction Départementale des Finances Publiques). Concernant le foncier dont vous êtes propriétaire, il s’agit d’une demande de modération et de report de taxe foncière sur le non bâti. Pour les fermiers, il s’agit d’une demande de modération de vos impôts personnels (taxe d’habitation, impôt sur le revenu). Les courriers de demande sont différents selon votre situation :

 

Nous attirons votre attention sur le fait que nous ne savons pas si cette demande suspend l’obligation de paiement des taxes foncières dans le délai du 15/10/2015 et donc les intérêts de retard pour paiement tardif.

 

Sur le courrier, vous devez motiver votre demande en précisant votre qualité d’éleveur et la nature de vos difficultés. La DDFIP n’a pas communiqué ses critères de sélection des demandes.

 

 

FAC élevage : le dispositif est connu

FAC élevage : le dispositif est connu

Le FAC (Fonds d’allègement de charges) est un dispositif permettant notamment une prise en charge partielle des intérêts d’emprunts. Les critères d’accès au FAC élevage sont connus.

Les critères d’accès sont les suivants :

  • un taux de spécialisation élevage (tous élevages y compris volailles, gibier, équins, …) supérieur à 70 % du chiffre d’affaires total
  • un taux de spécialisation des productions prioritaires (porcs, bovins viande, bovins lait, ovins, caprins, lapins) supérieur à 65 %.
  • un revenu disponible inférieur à 12 000 € par associé.
  • un taux annuité des prêts professionnels court, moyen et long terme / EBE supérieur à 35 %.

 

Les dossiers sont à déposer à la DDTM pour le 30 octobre.   Tous les adhérents CERFRANCE qui répondent aux critères d’accès vont être contactés pour constituer le dossier de demande.

Remise gracieuse et délai de paiement des taxes foncières sur les propriétés non bâties

Remise gracieuse et délai de paiement des taxes foncières sur les propriétés non bâties

Les éleveurs en difficultés financières peuvent solliciter un délai de paiement et/ou une remise gracieuse. En pratique, cela concerne le foncier en propriété de l’exploitant, individuel ou associé de société. La demande est à formuler avant le délai normal de paiement du 15 octobre. 

Les éleveurs en difficultés financières peuvent solliciter un délai de paiement et/ou une remise gracieuse. Les demandes feront l’objet d’un examen au cas par cas. En pratique, cela concerne le foncier en propriété de l’exploitant, individuel ou associé de société.

 

La demande (modèle report TFPNB) est à faire après réception des avis d’imposition et avant le délai normal de paiement du 15 octobre.

 

Le courrier est à adresser à :

DDFiP de Vendée, Pôle gestion fiscale, division des professionnels
Cité administrative Travot rue du 93ème Régiment d’Infanterie
85 024 La Roche sur Yon.

Option temporaire et exceptionnelle MSA N-1.

Aides MSA

La MSA prévoit des mesures de reports d’échéances de cotisations et de prise en charges de cotisations. Les modalités d’attribution restent à préciser

 

La MSA gèrera de façon autonome deux mesures :

–          report d’échéances de cotisations

–          prise en charge de cotisations.

 

Il faut attendre les décisions propres à la MSA concernant les critères d’attribution.

 

Le formulaire de demande est disponible sur le site de la MSA.

FAC élevages

FAC élevages

Ce dispositif est venu, au cours de l’été, compléter les dispositifs FAC porcs et bovins viande. Les exploitations qui ont bénéficié du FAC porcs ou bovins viande n’y ont pas accès. Les modalités de ce dispositif ne sont pas encore toutes connues

 

L’aide du FAC élevage est plus large que celle des FAC porcs et bovins viande. Il s’agit de la prise en charge

–          des intérêts des prêts professionnels en cours (MT et LT). Point particulier, les prêts fonciers professionnels sont inclus dans l’assiette aidée.

–          de la commission  de garantie de BPIFrance, aide partielle plafonnée à 30% maximum de la commission

–          du coût supplémentaire sur ADI et intérêts que génèrerait la restructuration bancaire (allongement des prêts …)

–          limitée pour l’ensemble de l’aide attribuée, à

o        20 % de l’annuité 2015 avant restructuration pour le cas général ;

o        30 % pour les récents installés et les récents investisseurs ;

 

Si l’éleveur perçoit la prise en charge des intérêts dans le cadre du FAC porcs ou bovins viande, il ne peut pas en bénéficier à nouveau dans le cadre du FAC élevages, mais il peut solliciter les deux autres aides sur la commission, et le surcoût de la restructuration.

 

Les critères d’accès ne sont pas encore connus. C’est la cellule d’urgence qui les fixera. Les non éleveurs ne sont pas concernés. La cellule devra décider si tous les éleveurs (bovins, porcs, caprins, ovins, lapins, …) sont éligibles a priori ou non, et fixer les critères de spécialisation et de taux d’endettement.

Les dossiers FAC porcs et bovins viande rejetés car ne satisfaisant pas à tous les critères d’accès sont rebasculés potentiellement dans le FAC. Ils n’auront pas à déposer une nouvelle demande. Mais ils devront peut-être compléter des informations auprès de la DDTM. La DDTM les contactera le cas échéant.

Les dates de dépôt et de paiement ne sont pas encore fixées.

 

Restructuration financière par les banques

Restructuration financière par les banques

Ce dispositif a pour objectif de revoir le financement court terme et moyen terme de l’exploitation, selon des modalités que les banques examineront au cas par cas : allongement de durée, regroupement d’encours existants par de nouveaux emprunts, report d’annuités en fin de période, emprunt de renforcement du fonds de roulement. Il est prévu la possibilité d’intervention de BPIFrance pour garantir une partie des restructurations.

Les bénéficiaires sont tous les éleveurs en difficulté conjoncturelle.

Les banques se sont engagées à la modération sur les taux et les indemnités de remboursement auprès de l’état. Elles pourront examiner au cas par cas chaque situation selon les modalités suivantes :

  • allongement de la durée des encours des prêts à moyen et long terme existant, en priorité ceux finançant le foncier et l’immobilier qui correspondent à des investissements structurants ;
  • regroupement d’encours existants (court, moyen et long terme) par de nouveaux prêts à moyen et long terme ;
  • possibilité de report d’annuités en fin de période :
    • pour les récents installés (installés depuis moins de 6 ans, bénéficiaires ou non des aides à l’installation, en priorité les JA dans leur 6ème année d’installation) et les récents investisseurs
    • au cas par cas pour les autres ;
  • nouveaux crédits de renforcement du fonds de roulement.

 

A noter que les prêts bonifiés ne peuvent pas faire l’objet d’une mesure de restructuration.

 

Pour faciliter l’accompagnement des banques, l’Etat a prévu que BPIFrance puisse garantir les restructurations étudiées par les banques. La garantie est accordée pour la durée du crédit, comprise entre 2 et 15 ans. Il y aura un coût appelé sur le capital restant dû :

  • consolidation de prêts (CT, MT, LT), nouveaux prêts de renforcement de fonds de roulement
    • quotité de garantie : au maximum 50 %
    • coût : 0,70% annuel du capital restant dû pour une quotité de garantie de 50% ;
  • allongement sensible de la durée d’encours de prêts (MT, LT), y compris avec rééchelonnement, et sans abandon de créances ni renoncement aux sûretés affectées initialement aux prêts concernés ;
    • au maximum 70 %
    • coût : 0,98% annuel du capital restant dû pour une quotité de garantie de 70% ;
  • Dans certains cas, une partie du coût de la commission de garantie pourra être prise en charge par le FAC élevage, et notamment l’allongement des prêts d’au moins 2 ans et la consolidation des prêts court terme ou moyen terme.

 

Il est bien évident que les banques engageront des restructurations dans les exploitations dont la ressource structurelle moyenne (EBE) permet de faire face aux nouvelles échéances des financements restructurés. L’examen ne peut donc être que du cas par cas.

 

Les bénéficiaires de la garantie BPIFrance sont les suivants :

–          entreprises relevant des codes NAF « élevage » : 01.41Z ; 01.42Z ; 01.45Z ; 01.46Z ; 01.50Z (pas de passage obligatoire en cellule d’urgence) ;

–           entreprises qui ne relèvent pas de ces codes NAF mais qui sont qualifiées d’entreprises d’élevage par la cellule d’urgence.

FAC élevage : le dispositif est connu

FAC porcs et FAC bovins viande

Les périodes de dépôt des demandes FAC (Fonds d’Allègement des Charges) porcs et bovins viande sont closes, à savoir 31 juillet pour le FAC porcs et 28 août pour le FAC bovins.

 

Les deux dispositifs sont clos. Pour le premier il fallait déposer le dossier avant le 31 juillet 2015, pour le deuxième avant le 28 août. Les critères d’accès aux dispositifs sont les suivants :

–          spécialisation : la production de porcs et bovins viande couvre plus de 75% du chiffre d’affaires de l’exploitation. Les exploitations dont le CA est majoritairement lié au porc, avaient accès au FAC porcs, les autres avaient accès au FAC bovins viande.

–          endettement : annuités des prêts professionnels (hors foncier)/ EBE >  35% sur le dernier exercice

–          perte d’EBE d’au moins 12 % entre le dernier exercice et la moyenne (olympique) des 5 années précédentes.

Les aides consistent en une prise en charge des intérêts des prêts professionnels hors foncier d’au moins 24 mois, avec un plafond de 20% de l’échéance totale annuelle des prêts professionnels (30% pour les JA aidé ou non). Ces aides sont soumises à minimis.

Les dossiers déposés qui ne répondent pas aux critères sont rebasculés dans le FAC élevage (voir article spécifique FAC élevage).

Les premiers dossiers FAC porcs vont être mis en paiement. Le déclenchement des premières mises en paiement des dossiers bovins viande n’interviendront qu’après la cellule de crise du 10 septembre 2015.

Marge de manœuvre : estimer le rythme d’investissement soutenable et les réserves de trésorerie à constituer

Marge de manœuvre : estimer le rythme d’investissement soutenable et les réserves de trésorerie à constituer

L’approche marge de manœuvre permet de déterminer un rythme d’investissement soutenable en intégrant la variabilité des prix. L’approche permet également d’estimer le montant de trésorerie à constituer les bonnes années pour « passer » les mauvaises années.

Le sens de la démarche est de simuler le montant de trésorerie dégagé (s’il est positif) ou consommé (s’il est négatif) sur une année en scenario de conjoncture pivot (= une année de conjoncture moyenne), en scenario de conjoncture défavorable (= une année de prix faibles) et en scenario de conjoncture favorable (= une année de prix élevés).

 

La détermination d’un EBE « pivot » (EBE en année de conjoncture moyenne) permet de vérifier si celui-ci est suffisant pour couvrir les besoins en conjoncture moyenne (prélèvements et remboursements d’emprunts) et de relativiser le résultat de l’année vis-à-vis de la conjoncture économique.

 

Ainsi vous pouvez raisonner les investissements en intégrant la variabilité des prix, et vérifier si le rythme et le volume d’investissements est soutenable ou non par l’entreprise.

 

Dans le cas où le système en place et son niveau de performance ne permettent pas de faire face aux besoins en année moyenne, des décisions d’évolution de système sont à prendre … sans attendre qu’une mauvaise année ne le mette en évidence.

 

Autour de l’EBE « pivot », la simulation d’hypothèses de conjoncture haute et basse permet de mesurer la sensibilité de l’entreprise aux variations de marché, et de déterminer les montants de trésorerie « de réserve » à constituer les bonnes années pour les réinjecter dans l’entreprise lorsque la conjoncture est plus défavorable.

L’intérêt et les conditions de réussite des procédures collectives

L’intérêt et les conditions de réussite des procédures collectives

Dans certaines situations, le volume des dettes est tel qu’il n’est pas remboursable, même lorsque les prix vont remonter. Avant que l’accumulation des agios ne creuse encore davantage le trou de trésorerie, des décisions structurelles sont à prendre. Parmi elles, les procédures collectives sont des dispositifs méconnus et peu utilisés. 

Les procédures collectives sont relativement peu utilisées. Elles le sont souvent à l’initiative du banquier ou d’un fournisseur qui « tire la sonnette d’alarme ». Elles ont pour nom : procédure de sauvegarde, règlement amiable agricole, règlement judiciaire.

Sans entrer dans les détails techniques, le principe général est de figer le montant des dettes et d’étaler leur remboursement sur une période suffisante pour être supportée par l’exploitation. Une négociation de remise de dettes permet de favoriser la réussite du plan.

 

Ce sont des décisions à bien réfléchir, en prenant en compte plusieurs conditions de réussite indispensables :

–          en premier lieu, prendre ce type de mesure suffisamment tôt avant que la situation ne soit irréversible ;

–          être prêt psychologiquement à tenir bon la barre d’un plan de redressement dans la durée ;

–          dégager suffisamment d’EBE pour faire face aux engagements courants, réaliser les investissements absolument nécessaires et apurer les dettes progressivement dans le temps.

 

En d’autres termes, des performances technico-économiques suffisantes sont une condition absolue à vérifier avant de prendre une décision.

 

Ces plans sont souvent assortis d’une réflexion et de décisions sur  tous les leviers d’amélioration de l’EBE en particulier d’amélioration des performances technico-économiques.

 

Vous pouvez solliciter votre conseiller CERFRANCE pour en savoir davantage.

 

Passer une période de trésorerie difficile : quelques mesures simples à mettre en œuvre

Passer une période de trésorerie difficile : quelques mesures simples à mettre en œuvre

Lorsque les difficultés restent surmontables, un certain nombre de mesures permettent de maîtriser la situation. Elles nécessitent de discuter avec ses partenaires bancaires et fournisseurs et sont relativement simples de mise en œuvre. Quelques exemples. 

Mobiliser les réserves de trésorerie constituées les « bonnes années ». Encore faut-il en disposer ! Une telle situation se construit, elle n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence de deux conditions : des performances technico-économiques et une gestion financière qui anticipe les mauvaises années.

 

D’une manière générale, il vaut mieux discuter avec ses fournisseurs, chercher à établir avec eux des plans de règlement et négocier une modération des agios.

 

Financer les prochaines avances aux cultures ou de mise en lot de taurillons par un financement court terme.

 

Des remboursements d’emprunts de reprise de capital ou de construction de bâtiment se terminent dans les deux ans qui viennent. Dans ce cas, la démarche est de rencontrer le banquier et de faire des propositions :

– de modulation des prêts existants

– ou de financement par emprunt à moyen terme de dettes court terme, avec éventuellement un différé de remboursement.

Dans un contexte de taux bancaires bas, toutes les mesures de financement bancaire de dettes générant beaucoup d’agios sont à rechercher.

 

Autre situation : dans une période récente, les effectifs d’animaux ont fortement augmenté sans financement bancaire. Il est logique de faire une demande de financement bancaire à MT. Une condition est à vérifier : le développement réalisé amène une capacité de remboursement supplémentaire.

 

Dernière situation : les financements en cours ont été réalisés sur des durées courtes, en tout cas trop courtes pour passer les mauvaises années.  Il est possible d’étudier une restructuration financière, en remplaçant tout ou partie des emprunts en cours par un emprunt d’une durée plus longue. Dans le contexte de taux bas, c’est le moment de le faire.

 

Sur toutes ces mesures, votre conseiller est à votre disposition pour identifier les plus adaptées à votre situation.

FAC élevage : le dispositif est connu

FAC Porcins et Bovins : pour les exploitations spécialisées

Pour vous accompagner dans la demande d’aide FAC (Fonds d’Allègement des Charges), CERFRANCE Vendée a extrait la liste des exploitations bovines et porcines avec leur taux de spécialisation. Si vous êtes concerné, votre comptable va vous contacter pour compléter le dossier.  Les critères d’accès sont les suivants : ¨            Spécialisation : la production concernée par le FAC représente plus de 75% du chiffre d’affaire de l’exploitation, à savoir, CA porcin supérieur à 75 % du CA total, CA bovin viande supérieur à 75 % du CA total ou CA cumulé de porcs et de viande bovine représente plus de 75% du chiffre d’affaire de l’exploitation. ¨            Les annuités sur EBE sont au moins de 35 %. Il s’agit des annuités des prêts professionnels inscrits au bilan (long, moyen et court terme), des prêts professionnels personnels hors bilan des sociétés (MTS-JA par exemple), à l’exclusion des emprunts fonciers. ¨            un taux de perte d’EBE d’au moins 12 %.  CERFRANCE Vendée intervient pour remplir le dossier et attester les données renseignées. Si un des  critères n’est pas atteint, vous pouvez quand même décider de déposer un dossier FAC en fournissant des explications complémentaires, sans la certitude d’obtenir des aides FAC. Les délais sont les suivants :

Production Date butoir de dépôt
Porcins spécialisé 31 juillet 2015
Bovins spécialisé 28 août 2015
Porcins et bovins  spécialisé, porcins majoritaires 31 juillet 2015
Porcins et bovins  spécialisé, bovins majoritaires 28 août 2015

La DDTM a envoyé un courrier aux producteurs de porcs en juin et aux éleveurs de bovins viande début juillet, pour informer de la mesure.

Modération et report de taxe foncière sur le non bâti

La démarche de progrès

La démarche de progrès se concrétise par un auto-diagnostic et une formation, deux points obligatoires dans le dispositif PCAE. 

 

L’objectif de cette démarche est de se placer dans une logique d’amélioration de la qualité environnementale et de maîtrise des impacts du projet.

 

L’autodiagnostic est une démarche à but pédagogique permettant à l’exploitant d’identifier les impacts du projet : impacts  économiques, environnementaux et sociaux.

L’autodiagnostic est une pièce constitutive du dossier de demande d’aide à déposer en DDTM.

 

En déposant son dossier, l’exploitant s’engage également à suivre une formation d’un format de 2 jours + une demi-journée d’accompagnement individuel sur l’exploitation, compatible avec le règlement VIVEA.

Les thématiques éligibles sont :

– « l’agro-écologie », à savoir les stratégies pour améliorer à la fois la performance économique et la performance environnementale

– « le pilotage d’entreprise de la multi-performance », à savoir raisonner les changements par une approche globale, mesurer leurs effets économiques et sociaux et identifier des indicateurs de performance mesurables.

– l’agriculture biologique

 

La formation doit être réalisée au plus tard au moment de la demande du solde de subvention. Les formations réalisées deux ans précédent le dépôt du dossier sont acceptées, sous réserve de se situer dans le format de 2 jours = ½ jour d’accompagnement individuel.

 

Pour les GAEC, l’obligation concerne un seul associé.

 

Retrouvez d’autres articles sur le PCAE : 

PCAE : quelles évolutions

Période d’appel à projet et délais

Le cumul de demandes d’aide est il possible ?

Bénéficier du PCAE : d’abord être aux normes !

Notation pour la sélection des dossiers

Taux de subventions et plafonds

Les investissements éligibles 

La démarche de progrès