Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la cuniculture pour les années à venir.
En 2023, la filière en France a continué d’affronter plusieurs défis structurels et conjoncturels :
Baisse de la production :
La production de lapins en France a connu une tendance baissière depuis plusieurs années, et cette situation s’est poursuivie en 2023 avec une diminution des abattages de 8,6 %. Les coûts de production élevés, notamment liés à l’alimentation animale (qui a subi l’impact de la hausse des prix des matières premières), ont poussé de nombreux éleveurs à cesser leur activité.
Diminution de la consommation de viande de lapin :
La consommation de viande de lapin en France a tendance à diminuer depuis maintenant plusieurs années. En 2023, cette baisse s’est poursuivie, mais également en 2024 (environ 9 %). Le lapin reste une viande moins consommée dans la culture alimentaire française comparée à des viandes comme le poulet ou le porc.
Un marché à l’export stable, mais des importations qui progressent :
La France est de plus en plus dépendante des importations de viande de lapin (+11,4 % en 2023). Les volumes de lapins importés en provenance de Chine ont progressé fortement durant l’année (+36 %). Les exportations françaises de viande de lapin restent limitées. La baisse de la production nationale a aussi affecté les capacités d’exportation.
Enjeux de demain :
La demande sociétale pour un meilleur bien-être animal et des méthodes d’élevage plus respectueuses de l’environnement pousse le secteur à évoluer. En 2023, certains éleveurs ont commencé l’élevage en parcs ou en plein air.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production porcine pour les années à venir.
Durant l’année 2023, le prix de vente du porc reste exceptionnel. En effet, il se situe au-dessus de 2 €/kg de début 2023 jusqu’en septembre. La moyenne du prix 2023 au Marché du Porc Breton s’établit à 2.115€/kg contre 1.725 en 2022, soit une hausse de 23 %.
Cette progression du prix de vente s’explique par une réduction de la production en Europe. La fièvre porcine africaine et l’augmentation du coût de l’aliment sont les 2 facteurs principaux d’arrêt d’élevage et donc de cette baisse de production.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production laitière pour les années à venir.
Un exercice 2023 exceptionnel, dans la continuité de 2022
La forte progression du prix payé aux producteurs a profité à la consolidation financière et à l’amélioration des revenus des exploitations laitières. Le prix payé a amorcé une baisse sur fin 2023, en parallèle de la hausse conjoncturelle des charges (aliments, engrais, charges de structure notamment). Point de vigilance important face à l’inertie de la hausse des charges de structure.
Enjeu incontournable de sécurisation du revenu, dans un contexte de réchauffement climatique propice aux évènements climatiques exceptionnels.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.
Des prix de marché toujours en hausse, mais des coûts de production qui impactent le résultat
Le prix payé aux éleveurs a continué de progresser. Le facteur premier de cette hausse reste le manque de production, phénomène engagé depuis quelques années. Après une année 2022 délicate sur les aspects fourragers, 2023 a été favorable. Le point marquant reste la hausse des coûts de production, avec une forte évolution des charges opérationnelles qui pénalisent les niveaux de marge brute. La fin d’année 2023 laisse entrevoir des mois délicats à venir. Les conditions climatiques qui pénalisent la mise en place des cultures, conjuguées aux aspects sanitaires risquent de peser sur le niveau de performances.