Aides animales – Ovins et caprins : réalisez votre télédéclaration dès maintenant !
La télédéclaration concernant les aides dédiées aux ovins, caprins et bovins est ouverte depuis le 1er janvier 2025. Pour réaliser la demande d’aide, connectez-vous avec vos identifiants sur le site TéléPAC.
Spécificités des aides pour les ovins et caprins :
Comme chaque année, la date limite de demande pour les ovins et caprins est fixée au 31/01/2025.
Pour rappel, les conditions d’éligibilité de l’aide ovine sont :
- Être agriculteur actif
- Déclarer au moins 50 brebis éligibles
- Maintenir l’effectif déclaré pour toute la période de détention obligatoire (100 jours soit du 1er février au 11 mai 2025 inclus)
- Respecter le ratio national de 0,5 agneau né ou vendu/brebis/an (le nombre de brebis étant l’effectif présent au 01.01) pour que le maximum d’animaux soit éligible.
- Être enregistré à l’EDE
Pour être éligible à l’aide caprine, les conditions suivantes doivent être respectées :
- Être agriculteur actif
- Déclarer au moins 25 chèvres éligibles
- Maintenir l’effectif déclaration pour toute la période de détention obligatoire (100 jours soit du 1er février au 11 mai 2025 inclus)
- Être enregistré à l’EDE
Spécificités pour les bovins :
La date limite de dépôt de la demande d’aide bovine est le 15 mai 2025.
Les conditions d’éligibilité de l’aide bovine sont :
- Être agriculteur actif
- Détenir au moins 5 UGB à la date de référence 2025 (date de déclaration + 6 mois)
- Être enregistré à l’EDE
Les notices sont disponibles sous télépac dans l’onglet « formulaire et notices 2025 ».
Céréales : les résultats de l’année 2023
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production des céréales pour les années à venir.
Le résultat courant moyen de l’année 2023 a fortement diminué.
Ce dernier enregistre une diminution de
27 838 € sur cette campagne et se situe à 9 118 € en dessous de la moyenne des 5 dernières années.
Cette observation s’explique principalement par :
- Le recul global des marges brutes des cultures de 11 381 €/UTHe (prix de vente et hausse des intrants).
- L’augmentation des charges de structure de 14 982 €/UTHe (rémunération salariés, cotisations sociales exploitant, électricité, assurances…).
- Une diminution de la marge SFP/UTHe en retrait de 817 € également liée au coût des engrais. Globalement, on observe une baisse des capacités d’autofinancement (marge de sécurité) de 13 670 €/UTHe et des trésoreries de 8 557 €/UTHe.
Au regard de cette conjoncture nettement moins favorable que les deux précédentes campagnes, les
investissements sont globalement freinés et le montant moyen investi recule de 13 %.
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.
Aviculture : les résultats de l’année 2023
Retrouvez ici l’analyse économique de nos experts et les perspectives de l’aviculture pour les années à venir.
Les volailles connaissent un fort engouement en France, étant la seule viande à avoir vu sa consommation augmenter en 2023, avec une hausse de 3,6 % par rapport à 2022. Chaque habitant a consommé en moyenne 28,8 kg au cours de l’année (2ème viande la plus consommée en France derrière la viande de porc). Pour répondre à cette demande, la filière a déployé tous ses efforts pour relancer la production après plus de deux ans d’influenza aviaire, réussissant ainsi à augmenter sa production de 2 % en 2023. Cependant, elle fait face à une concurrence croissante d’importations à bas coût, qui ont progressé de 3,2 % par rapport à 2022. Les poulets, qui constituent près de 80 % des volailles consommées en France, sont particulièrement impactés par l’afflux massif de volailles. En 2023, 50 % des poulets consommés en France étaient encore importés.
Une demande croissante des consommateurs dans un contexte de hausse des prix
Malgré une inflation persistante sur les produits alimentaires, les volailles ont su se distinguer des viandes porcines, bovines et ovines qui ont vu leur consommation diminuer. Selon les indices des prix à la consommation de l’INSEE, l’indice des viandes a augmenté de 10,8 %, tandis que celui des volailles a progressé de 8,9 %. Cependant, il convient de nuancer ce dynamisme de consommation, car il est principalement attribuable à la viande de poulet, qui a crû de 3,1 %. En revanche, la consommation de viande de dinde et de pintade a reculé et la viande de canard, quant à elle, a connu une croissance de 12,4 %, soutenue par un regain de production et d’offre.
Un redressement de la production de volailles dans un contexte post-IAHP sans retrouver le niveau de production antérieure
En 2022, la production de volailles de chair a atteint des niveaux particulièrement bas en raison d’une épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) inédite affectant l’ensemble de la filière avicole. En 2023, ce secteur a continué d’être impacté par l’IAHP, avec une production ne commençant à se rétablir qu’à partir d’avril, grâce à l’apaisement de l’épizootie et à la levée progressive des restrictions de mise en place. C’est dans ce contexte que la situation des filières avicoles s’est malgré tout améliorée avec des abattages en augmentation de 2 %, mais qui restent en deça de la moyenne quinquennale des années 2018 à 2022.
Les filières Label Rouge et Bio, quant à elles, subissent l’arbitrage des consommateurs français qui ont tendance à se détourner des produits plus onéreux et à se diriger vers des produits standards qui montent en gamme. Les mises en place de volailles Label Rouge ont baissé de 5 % sur 2023. Quant au bio la production a reculé de 14 % par rapport à 2022.
Forte diminution du coût des matières premières pour l’alimentation des volailles
Le premier semestre de 2022 a été marqué par une augmentation sans précédent des prix des céréales et des tourteaux, en raison du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Cette tension sur les prix a progressivement diminué au second semestre 2022. En 2023, les prix ont significativement baissé, grâce à une offre mondiale abondante. Toutefois, il est important de nuancer cette baisse, car les prix demeurent supérieurs à ceux de 2021, restant élevés dans un contexte de forte demande et d’aléas climatiques.
Des exportations françaises de viandes de volaille en baisse
Les exportations françaises de viandes et préparations de volaille ont diminué de 5,8 %, malgré un contexte de reprise de la production par rapport à 2022 et plus particulièrement vers l’UE.
Des importations en hausse dans un contexte de consommation croissante
L’année 2023 a été caractérisée par une reprise progressive de la production, ce qui a quelque peu atténué l’augmentation des importations. Cependant, le déficit global des échanges de viande de volaille s’est à nouveau détérioré, tant en volume (- 447,7 ktec) qu’en valeur (- 1,2 milliard d’euros).
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.
Production Caprine : les résultats de l’année 2023
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production caprine pour les années à venir.
Après une année 2022 moyenne, un exercice 2023 plus encourageant
Après une année 2022 marquée par une forte inflation généralisée, certains postes, des charges comme des produits, retrouvent des niveaux similaires au passé. Les produits progressent davantage que les charges, améliorant les résultats des exploitations orientées lait de chèvre.
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.