Agriboost : une nouvelle aide régionale pour les futurs installés

Agriboost : une nouvelle aide régionale pour les futurs installés

La Région Pays de la Loire et le réseau Initiative Pays de la Loire ont mis en place une aide destinée aux futurs installés ayant plus de 41 ans : Agriboost. 

 

Installation : Une nouvelle aide régionale pour les futurs installés 

La Dotation Jeune Agriculteur financée par l’Union Européenne ne permettant pas d’aider l’ensemble des projets d’installation en agriculture, la région Pays de la Loire a mis en place une nouvelle aide : Agri Boost 40+. 

 

Une nouvelle aide pour qui ? 

Cette nouvelle aide est à destination des futurs installés. Le critère principal pour y accéder est d’avoir entre 41 et 48 ans 

Il faut également : 

  • Etre une personne physique 
  • Avoir un projet d’installation avec le siège d’exploitation en Pays de la Loire 
  • S’installer comme chef d’exploitation à titre principal 

 

Quel type d’aide  ?

Agriboost est un prêt à taux zéro. Le montant maximum est de 35 000€. Le bénéficiaire devra rembourser le prêt sur 5 ans avec un différé possible jusqu’à 18 mois. 

 

Qui gère cette aide ? 

L’aide est gérée par le réseau Initiative Pays de la Loire. 

Contact : contact@initiative-paysdelaloire.fravec la référence de l’objet « Agriboost40+ ». 

+ d’infos sur : https://www.initiative-paysdelaloire.fr/pret-agricole-boost-40.html  

PAC 2025 : Rotation des cultures

PAC 2025 : Rotation des cultures

PAC 2025 : Prendre en compte la BCAE 7 pour l’assolement 2024-25 et les suivants 

Toutes les exploitations bénéficiaires des aides PAC sont soumises aux Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE). La BCAE7, rotation des cultures, concernent les exploitations ayant des surfaces en cultures. 

Les surfaces en cultures concernées sont les terres arables hors cultures pluriannuelles (légumineuses à graines et fourragères, cultures industrielles et plantes sarclées, etc.), prairies temporaires, jachère et riz. 

La liste des cultures est disponible sur : https://www1.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/pdf/conditionnalite/2024/technique/Conditionnalite-2024_fiche-technique_BCAE7_rotation.pdf  

 

Les exploitations exemptées de cette obligation sont : 

  • Les exploitations avec 100% des terres certifiées ou en cours de conversion AB 
  • Les exploitations ayant maximum 10 ha de terres arables 
  • Les exploitations ayant plus de 75% de surface de terres arables en prairie temporaire, plantes fourragères herbacées, légumineuses, jachères 
  • Les exploitations ayant plus de 75% de leur SAU en prairies permanentes, surfaces herbacées temporaires, riz 

 

La BCAE 7 – rotation des cultures est composée de deux critères : 

 

  • Critère annuel : vérification chaque année qu’au moins 35% des surfaces en terres arables ont eu deux cultures principales différentes entre n et n-1. 

Il est vérifié qu’au moins 35% des terres arables de l’exploitation, en dehors des surfaces en herbe, a eu une rotation de deux cultures faisant partie de deux groupes de cultures différents. 

Exemple : le blé tendre d’hiver et le blé tendre de printemps font partie de deux groupes différents. La rotation est validée. 

La féverole d’hiver et la féverole de printemps font partie du même groupe. La rotation est invalide. 

La culture principale est présente au moins en partie entre le 1ᵉʳ mars et le 15 juillet. 

Exemple : Vérification 2024 de la rotation entre 2023 et 2024 :  

Exploitation de 50 ha dont 17.7 ha de prairies permanentes (PPH). Le reste du parcellaire est composé de maïs (MIS), Blé (BTH) et prairies temporaires (PTR).

Les assolements 2023 et 2024 sont les suivants : 

Le total des terres arables cultivées (maïs et blé) en 2024 représente 22.9 ha. Il faut que la surface en rotation représente au moins 8.02ha. 14.5 ha ont 2 cultures principales différentes entre 2023 et 2024, soit un taux de rotation de 63%.  

S’il n’est pas possible de respecter le taux de rotation avec les cultures principales, il faut mettre en place une culture secondaire à la suite de la culture principale et la déclarer sur Télépac.  

La culture secondaire doit être différente des cultures principales de l’année n et de l’année n+1 (si c’est un mélange, aucune espèce ne devra être commune) et être présente à minima entre le 15 novembre et le 15 février. Les dérobées peuvent être déclarées comme cultures secondaires.

Le total des terres arables cultivées (maïs) en 2024 représente 23.4 ha. Il faut que la surface en rotation représente au moins 8.19ha. 5 ha ont 2 cultures principales différentes entre 2023 et 2024, soit un taux de rotation de 21%. 

Pour atteindre le taux de rotation de 35%, il faudra implanter une culture secondaire sur au moins 3.19 ha à la suite du maïs.  

Exemple :

  • Critère pluriannuel : Vérification, à partir de 2025, que chaque parcelle de terre arable a eu au moins deux cultures différentes sur une période de 4 ans 

Il est vérifié que 100% des terres arables de l’exploitation, en dehors des surfaces en herbe, ont eu au moins 2 cultures principales différentes sur 4 ans. 

Exemple :

Chaque parcelle de terre arable a au moins deux cultures principales entre 2022 et 2024. 

Si le critère de deux cultures n’est pas respecté, alors il sera vérifié la mise en place d’une culture secondaire (CS) chaque automne (à compter de 2023 car l’année 2022 se situe sur l’ancien programme PAC). Cette CS devra être déclarée sur Télépac. 

Exemple :

A noter que, si la culture implantée à l’automne est récoltée après le 1er mars, alors elle peut être considérée et déclarée comme culture principale au lieu d’être déclarée en culture secondaire. 

Exemple : Si implantation d’un ray-grass (RG) à l’automne et récolte fin mars, alors on peut le déclarer à la place du maïs. 

Les cultures « particulières » : 

  • Les parcelles de maïs semences n’ont pas à respecter le critère pluriannuel de rotation mais elles peuvent être prises en compte dans le critère annuel (sauf si la parcelle est en maïs semences pendant 4 années consécutives). 
  • Les parcelles maraichères codées MDI respectent d’office la rotation.  
  • Les parcelles occupées chaque année par les Plantes à parfum, aromatique et médicinale (PPAM) n’ont pas à respecter cette BCAE. 

Les critères annuels et pluriannuels seront vérifiés chaque année à compter de 2025. Ils sont à prendre en considération pour les assolements à venir. S’ils ne sont pas respectés, des pénalités seront appliquées : 

  • Critère annuel : 3% de réduction au 1ᵉʳ constat, puis 9% de réduction au 2ᵉ constat 
  • Critère pluriannuel : 3% de réduction au 1ᵉʳ constat, puis 9% de réduction au 2ᵉ constat 

Il semble que l’administration mène une réflexion pour simplifier cette BCAE 7 pour la PAC 2025, mais aucune information officielle n’a été transmise à ce jour.  

 

 

PCAE Élevage : Où en est le traitement des appels à projet ?

PCAE Élevage : Où en est le traitement des appels à projet ?

Dans cet article, nous faisons le point sur l’état d’avancement des appels à projet des campagnes PCAE Élevage précédentes et les prochaines étapes à suivre.

Appels à projet 2015-2022 du PCAE Élevage

Afin de bénéficier du solde de l’aide PCAE sur ces dossiers, il faut impérativement avoir finalisé les travaux, suivi la formation et fait la demande de paiement avant le 31/12/2024.

Appels à projet 2023 et 2024

Un grand nombre de dossiers ayant été déposés lors de la dernière campagne de 2022, l’instruction et le paiement de ces dossiers ont été retardés.

    • AAP du 03/07 au 30/11/2023 : 856 dossiers en Pays de la Loire. Fin de l’instruction prévue pour septembre 2024 et comité de sélection prévu en septembre-octobre 2024.

    • AAP du 01/02 au 26/04/2024 : 607 dossiers en Pays de la Loire. L’instruction n’a pas commencé.

PCAE Élevage : 2ᵉ appel à projet 2024

PCAE Élevage : 2ᵉ appel à projet 2024

Le second appel à projet du PCAE Élevage 2024 est ouvert depuis le 2 septembre. Les dossiers de demande de subvention pourront être déposés jusqu’au 29 novembre 2024.

Le PCAE, pour quoi et pour qui ?

L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d’aider les agriculteurs à investir pour améliorer leur performance économique, le bien-être animal, les conditions de travail, la biosécurité et leur impact sur l’environnement.

Le PCAE élevage concerne les productions de bovins, ovins, caprins, équins, porcins, volailles et lapins.

Les agriculteurs, les sociétés et les CUMA sont éligibles. Le porteur de projet doit :

  • Avoir plus de 18 ans et moins de 64 ans au 1ᵉʳ janvier de l’année civile de dépôt de la demande
  • Être de nationalité française ou ressortissant de l’Union européenne
  • Avoir son siège d’exploitation en Pays de la Loire.

Quel projet peut être concerné par le PCAE élevage 2024 ?

Le PCAE peut concerner des projets variés.

Les projets éligibles dépendent de l’investissement sollicité et de la filière. Des investissements éligibles sont spécifiques à la filière volailles par exemple.

Quelques exemples d’investissements pour les filières bovins, ovins, caprins, veaux boucherie et équins :

  • Construction d’un bâtiment : aménagement extérieur (terrassement, sol, caillebotis, bardage, plafond, isolation, etc) et intérieur (abreuvoir, tubulaires, DAC, électricité, etc.)
  • Aménagement extérieur : aires d’exercice, parc de tri, chemins de pâturage, etc.

Vous trouverez la liste des investissements éligibles dans le règlement de PCAE élevage 2024 disponible sur le site du conseil régional : Je me renseigne

À noter que sont inéligibles :

  • Les bâtiments, équipements et matériels d’occasion même si reconditionnés à neuf
  • Les opérations d’entretien, de renouvellement ou de remplacement à l’identique
  • Les investissements ayant déjà obtenu une aide
  • Les investissements liés à l’application d’une norme
  • L’investissement qui n’est pas en rapport direct avec l’élevage
  • L’achat de bâtiments existant
  • Les bâtiments et matériel en copropriété
  • Les locaux commerciaux
  • Les citernes, puits et clôtures de plein champ
  • Les matériels et équipements non associés à un projet de construction ou de rénovation, sauf séchage en grange, et sauf investissements extérieurs liés à la biosécurité et au bien-être animal
  • Les investissements financés par le canal d’un crédit-bail ou équivalent (location-vente, lease back)
  • Toute dépense immatérielle

Les dépenses éligibles

Une dépense est éligible à condition :

  • Qu’elle soit présente dans le règlement du PCAE
  • Qu’elle ait été engagée à compter du 27/04/2024 (signature devis, bon de commande, etc.)
  • Que le projet ne soit pas achevé ou totalement mis en œuvre au moment du dépôt de la demande d’aide

Quels sont les montants minimum et maximum du PCAE Élevage 2024 ?

Le montant minimum des dépenses est de 10 000€ ou 5 000€ pour un projet biosécurité lié à la gestion sanitaire.

Le montant maximum est de 80 000€ sauf pour les projets suivants :

  • 100 000€ pour la modernisation avec investissements de biosécurité prioritaire structurant pour les productions volailles, lapins et porcs
  • 20 000€ pour les projets de biosécurité liés à la gestion sanitaire pour les filières avicole, cunicole et porcine
  • 30 000€ pour les projets de déconstruction

La transparence GAEC s’applique. Le plafond est multiplié par 1,8 si présence de deux associés, par 2,1 si trois associés et par 2,3 si quatre associés ou plus.

Quel est le taux de la subvention ?

Le taux d’aide est de 30% des dépenses éligibles dans la limite du plafond avec une majoration de 10% pour les jeunes agriculteurs avec DJA et âgés de moins de 41 ans au moment de la demande. Si le jeune est en société, alors le taux supplémentaire s’applique au prorata des parts sociales détenus par le jeune.

  • Exemple 1 : Projet ‘standard’ porté par une EARL avec 100 000€ d’investissements et sans jeune agriculteur : le montant maximum des dépenses éligibles est 80 000€. La subvention estimée est donc 30% x 80 000€ = 24 000€.
  • Exemple 2 : Projet ‘standard’ porté par un GAEC de 2 associés dont 1 JA (parts égales) avec 100 000€ d’investissements : le montant maximum des dépenses éligibles est 144 000€. La limite correspond donc aux investissements de 100 000€. La subvention estimée est de 35% x 100 000€ = 35 000€.

Sélection des dossiers

Après avoir vérifié que le dossier est complet, le dossier est sélectionné sur un calcul de point. Il faut un minimum de 50 points pour être sélectionnable. Le calcul du nombre de points se fait sur plusieurs critères :

  • Le type de projet (points non cumulables) :
    • Amélioration de la performance énergétique et environnementale – 70 points
    • Amélioration de la qualité sanitaire et des conditions de bien-être animal – 70 points
    • Amélioration de la résilience et de la performance globale pour les projets de construction – 50 points
    • Amélioration de la résilience et de la performance globale pour les projets raclage/hydrocurage – 40 points
  • Le porteur de projet (points cumulables) :
    • Demande portée par un JA ou NA – 50 pointsFilière ovin, caprin, équin, lapin, veaux boucherie ou gibier à plumes – 20 pointsEngagement ‘Ferme bas-carbone’ – 20 points
    • 1ᵉʳ dossier de demande pour la période 2023-2027 – 20 points

Si le dossier atteint au moins 50 points, alors il passe en comité de sélection qui accorde ou non l’aide.

La priorité sera donnée aux projets avec des montants d’investissements éligibles majoritaires à plus de 50%. En cas d’égalité, la priorité est donnée aux jeunes agriculteurs/nouveaux agriculteurs et aux demandeurs déposant un 1ᵉʳ dossier.

Les engagements du porteur de projet

Lors d’une demande PCAE, le porteur de projet se doit de respecter plusieurs engagements au moment du dépôt, pendant les travaux, au moment de la demande d’aide et pendant 5 ans à compter de la date d’engagement juridique.

Il s’engage notamment à :

  • Rentrer dans une démarche de transition qui consiste à faire un autodiagnostic au moment du dépôt de dossier puis une formation sur 2 jours
  • Informer le conseil régional de tout changement lié au projet
  • Ne pas solliciter d’autres aides publiques pour ces dépenses
  • Se soumettre à l’ensemble des contrôles
  • Ne pas avoir un procès-verbal officiel présentant des non-conformités
  • Justifier d’une situation conforme pour la gestion des effluents (Dexel)

Le dossier est à déposer sur le site du conseil régional.

Les document et accès sont disponibles sur le site des Pays de la Loire : Je consulte

Nouveauté à compter de ce 2 appel à projet : le Dexel (diagnostic environnement de l’exploitation) et la déclaration de conformité ne sont plus à fournir. Néanmoins, chaque exploitation doit respecter les réglementations environnementales, ICPE, etc.

✍ Céline Petitpas – Conseillère spécialisée à Cerfrance Vendée

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PAC 2024 : Dossiers déposés, et après ?

PAC 2024 : Dossiers déposés, et après ?

La période de dépôt des dossiers PAC 2024 s’est clôturée le 24 mai après un délai de dernière minute accordé par le ministre de l’Agriculture. Est-il possible de modifier son dossier PAC après cette date ? Sur quel point réglementaire faut-il être vigilant ?

Plus de 700 exploitations adhérentes accompagnées

Pour la campagne PAC 2024, Cerfrance Vendée a accompagné 736 exploitations. Un accompagnement qui se poursuit grâce à la mise en place du droit à l’erreur qui permet la modification des dossiers jusqu’au 20 septembre 2024 (sous réserve qu’il n’y ait pas eu de contrôle).

Votre déclaration PAC est modifiable jusqu’au 20 septembre

La modification de votre dossier PAC peut concerner notamment les éléments suivants sans être considéré comme un re dépôt hors délai :

  • Modification de l’assolement : une culture de printemps remplacé par une autre par exemple
  • Identité du bénéficiaire
  • Déclaration des effectifs animaux

Le droit à l’erreur s’applique jusqu’au 20 septembre mais il est recommandé de faire les modifications avant le 15 juillet afin d’être dans les délais d’instructions pour recevoir le 1er versement dans les temps.

Si vous avez déclaré des cultures secondaires, il est exceptionnellement possible de faire une modification par courrier ou email jusqu’au 14 novembre.

Les dérogations pour cas de force majeures intempéries

Suite aux intempéries de cet hiver, l’administration a mis en place la possibilité de demander une dérogation pour prendre en compte les cultures d’hiver non semées dans le cas où l’écorégime des pratiques et/ou la rotation des cultures entre 2023 et 2024 n’étaient pas respectés.

Une dérogation a également été mise en place pour les intempéries du printemps. Elle permet de déclarer les cultures de printemps initialement prévues dans le cas où la culture d’été ne permettrait pas le respect de l’écorégime et/ou des 35% de rotation.

La dérogation pourra permettre également, sous réserve de l’instruction, d’activer les DPB même si la parcelle n’a pas pu être semée (surface déclarée alors en Surface Non Exploitée).

Vigilance réglementaire sur la rotation des cultures et les interdictions de broyage

Le dépôt du dossier PAC est finalisé mais le respect de la réglementation se fait tout au long de l’année.

  • Rotation des cultures : La rotation des cultures concerne les terres arables en dehors des cultures pluriannuelles, des prairies temporaires et des jachères. Elle se divise en 2 parties :
    • Rotation annuelle : 35% de la surface en terres arables ayant, par exemple, la culture principale 2023 différente de la culture principale 2024
    • Rotation pluriannuelle : au moins deux cultures principales différentes ont été cultivées sur chaque parcelle entre 2022 et 2025.

Ces critères peuvent également être respectés avec la mise en place de culture secondaire. Dans le cas où vous avez déclaré des cultures secondaires (donc présentes entre le 15/11/2024 et le 15/02/2025 minimum), alors ces cultures ne devront pas être déclarées culture principale en 2025. Si c’est le cas, l’administration appliquera une pénalité de 3% des aides PAC !

  • Gestion des jachères : la réglementation nationale précise qu’il est interdit d’exploiter (pâturage et fauche) et de broyer les jachères entre le 1er mars et le 31 août.
  • Gestion des bandes tampons : la réglementation nationale précise qu’il est interdit de broyer les bandes tampons entre le 10 mai et le 18 juin. Une bande tampon doit avoir une largeur de 5m minimum en tout point.
  • Gestion des haies : interdiction de tailler les haies et couper les arbres entre le 16 avril et le 15 août. Obligation de maintenir les haies, mares et bosquets sur l’ensemble de l’exploitation.
  • Conditionnalité sociale : si vous avez des travailleurs sur votre exploitation (salariés, stagiaires, sous-traitants), vous êtes dans l’obligation de détenir un Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP).

L’ensemble des informations pour la PAC 2024 est toujours disponible sur le site télépac : onglet « conditionnalité » et onglet « formulaires et notices 2024 ».