Un nouvel appel à projet France Carbone Agri 4 a été lancé concernant les grandes cultures et les élevages ruminants.
Appel à projet France Carbone Agri 4 : grandes cultures
L’inscription pour l’appel à projet France Carbone Agri 4 grandes cultures s’est clôturé le 31/08/2023.
Pour les exploitations inscrites, les diagnostics seront à réaliser au plus tard pour le 15/02/2024. Ce diagnostic sera basé sur le calcul de la performance carbone des campagnes culturales 2021, 2022 et 2023.
En moyenne selon Arvalis, les gains « carbone » oscillent entre 0.5 à 2 T/ha équivalents CO2. La rémunération de la tonne de de CO2 n’est pas encore connue mais les précédents appels à projet se situaient entre 30 et 32 €/T.
Si vous n’êtes pas inscrit sur cet appel à projet, un prochain appel sera lancé pour l’été 2024. Pour vous projeter, les leviers de gains « carbone » portent principalement sur les 3 axes ci-dessous :
- La fertilisation azotée (minérale et organique)
- La réduction de consommation énergétique de l’exploitation (carburants, électricité…)
- Le stockage de carbone dans le sol (type de travail du sol, couverts végétaux…)
Appel à projet France Carbone Agri 4 : élevage
La date limite d’inscription est à ce jour encore inconnue mais devrait se préciser dans les mois à venir.
Quoiqu’il en soit, vous pouvez vous pré-inscrire auprès de Cerfrance Vendée :
Comme les appels à projets précédents, les modalités sont les suivantes :
- Inscription
- Délai de 6 mois suite à l’inscription pour réaliser votre diagnostic et plan d’action bas carbone
Calculer votre performance carbone avec nos agronomes
Les outils de calcul de la performance carbone existent pour les élevages ruminants mais aussi pour les grandes cultures. Exprimée principalement en équivalent CO2 par litre de lait, kg de viande, tonne de céréales, la performance carbone prend en compte l’ensemble des émissions des gaz à effets de serre (GES) de l’exploitation (CO2 lié aux intrants, méthane issu de la rumination, pertes d’azote…) ainsi que le stockage de carbone (sols, prairies, haies…).
Cette performance est ensuite mise en perspectives avec des références mais aussi avec les projets d’évolution de l’exploitation (autonomie alimentaire en élevage, évolution du travail du sol, introduction de légumineuses, pilotage de l’azote…). Cela permet de dégager les pistes futures de réduction d’émissions de GES traduites en équivalent CO2. Ces pistes de gains sont ensuite modélisées à horizon 5 ans : la différence avec le diagnostic initial donne le tonnage de CO2 non émis qui est finançable.