De plus en plus on parle d’autoconsommation électrique. Ce qui pouvait sembler utopique il y a encore 2 ans, est d’actualité dès aujourd’hui. Il est nécessaire de bien dimensionner son installation et d’éviter quelques pièges. La démarche est très simple.

Comment ça marche ?

L’autoconsommation peut fonctionner avec de nombreuses énergies (petites éoliennes …), mais le plus simple est de le faire avec des panneaux photovoltaïques. L’installation est branchée à du compteur de consommation électrique. Pour cela il faut disposer d’un compteur dit intelligent qui compte dans les deux sens : consommation de la fourniture issue du réseau (ENEDIS), production fournie au réseau en cas d’excédent. Les compteurs de puissance supérieure à 36 Kva, en général le permettent, les LINKY aussi.

Les pouvoirs publics ont publié l’arrêté tarifaire qui permet l’autoconsommation avec vente de surplus le 9 mai 2017. Ils ont aussi fait évoluer le droit, à plusieurs reprises depuis 2017, pour sécuriser juridiquement cette pratique.

L’autoconsommation et la production d’excédent

Potentiellement la production dépasse la consommation à certains moments de la journée. La production excédentaire est donc injectée sur le réseau. L’autoconsommation ne peut pas être totale, sauf si on bride l’installation pour ne pas produire quand il n’y a pas de consommation.

Les pièges à éviter

L’autoconsommation et la production excédentaire, peuvent varier dans la semaine (Week-end / jours de semaine), ou selon les saisons, en fonction des évolutions de productions et de consommations de l’entreprise. Il n’y a pas de solution standard. Il faut bien mesurer les courbes de consommation pour connaître son gisement d’économie.

Les gains se font sur les consommations évitées. Il est donc primordial, de mesurer le coût / kwh économisé. Cela dépend de la facture. Les fournisseurs n’ont pas tous la même structure de coût : abonnement fixe / coût variable, prix selon la plage horaire … Le coût unitaire peut se situer dans une fourchette de 8 à 13 cts €/kwh selon votre situation.

De nombreuses grandes surfaces commerciales se sont équipées d’ombrières de parking. L’intérêt économique semble donc à portée de main. Cependant dans vos entreprises le gisement d’économie reste modeste, par rapport à ces activités. Il est donc plutôt souhaitable de rechercher un investissement bien ajusté, et à ne pas rechercher à tout prix la performance technique qui s’accompagne de coût d’investissement et de fonctionnement plus élevés.

Les clés de la réussite : bien connaître sa consommation, déterminer son prix d’électricité, ajuster le projet à la bonne dimension, intégrer les évolutions futures dans la réflexion.

Cerfrance Vendée vous propose un tour d’horizon sur le contexte de l’énergie, sur la production photovoltaïque, la méthanisation et la réduction des consommations.

Rédigé par notre Expert Cerfrance ✏️