Les exploitations spécialisées en viande bovine regroupent des structures avec des modes de production très variés : naisseurs, naisseurs-engraisseurs (avec ou sans achat complémentaire), engraisseurs.
L’amélioration de la conjoncture en viande bovine ralentit la spirale de diminution de la production. Les Pays de la Loire conservent un dynamisme même si le cheptel ne progresse plus.
Résultats économiques et financiers
En 2013, le résultat net s’élève à 22 500 € / UTAF, en nette baisse par rapport à l’année dernière. Le prix de la viande bovine se maintient à un bon niveau mais le prix de l’aliment pèse encore beaucoup sur la rentabilité de ces ateliers.
Enfin, le montant de capital progresse de manière presque continue.
Avec la mise en place du découplage des aides à l’engraissement de taurillons, la volonté ou non d’engraisser des broutards ne dépend plus totalement de l’outil de production (surface, bâtiment, proximité des partenaires de la filière). Les critères économiques deviennent des paramètres incontournables qui aident à la prise de décision :
– le prix des broutards
– le prix des céréales
– le partage du risque
Ces éléments deviennent encore plus déterminants dans la décision ou non de la mise en place d’un lot d’animaux à engraisser.
Le coût des aliments élevé et un marché plutôt dynamique n’incitent pas les producteurs à accroître leur cheptel. La diminution du chargement constitue une alternative pour alléger le coût de production. Notons qu’il n’y a pas eu de décapitalisation franche dans la région des Pays de la Loire.